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jeudi, 11 mai 2006

neuf

Bon, alors je viens d'avoir Sido par mail, puis au téléphone. Sympa comme je suis, je lui proposai un petit week end en amants, tout ce qu'il y a de plus classique.

— On réserve une chambre d'hôte avec vue sur la mer, lui dis-je en incorrigible romantique, tu prends ta tenue la plus légère, on loue une voiture, et on baise non stop pendant 48 heures.

— Merci, pour ce qui est de baiser j'ai eu mon compte hier soir, m'a-t-elle rétorqué.

Précisons qu'hier, j'étais chez moi avec un joint et du travail à finir sur le portable du boulot.

Les femmes sont bien cruelles, parfois. Et j'avoue que malgré la carapace que je me suis forgé au fil des ans, malgré ce détachement un peu feint que je m'efforce de montrer, malgré la certitude que j'ai de ne pas être amoureux de Sido, certaines phrases comme celle-ci réussissent encore à me serrer la gorge, et me percer en plein coeur.

mercredi, 10 mai 2006

huit

Parmi les dizaines de commentateurs et -trices qui se précipitent sur ce journal pour débattre avec passion à chaque nouvelle note, j’en retiens une en particulier, encore assez discrète, qui signe sous le nom étrange de Brigitte Jean. La mystérieuse demoiselle (...) me faisait part récemment de ses soupçons concernant un jeune homme « vraiment pas mal » (sic), portant Che, croisé au salon de thé de la mosquée de Paris, et qui l'aurait gratifiée d'un sourire. Partant du constat que j’habite à côté de cette mosquée, rue Monge dans le cinquième arrondissement parisien, et que comme lui, je suis censé avoir un air d’artiste (ça reste à voir), notre visiteuse se demandait tout bonnement si je n’étais pas ledit garçon.

Lui faisant remarquer que rien n’indiquait que je puisse être « vraiment pas mal », comme elle dit, Brigitte me rétorqua en substance que puisque j’avais une copine blonde et jolie, qui de surcroît gagne plus que correctement sa vie, je ne devais pas être trop moche. Merci, Brigitte. Malheureusement, l’honnêteté propre à ces lignes m’oblige à te détromper : je ne suis pas très beau. Pas vraiment laid non plus. Juste médiocre. Un peu lourdeau tout d’abord, ce qui fait dire à Sidonie (et là, attention la formule) que si je ne suis pas un bourreau des cœurs, j’ai du moins un corps de bourreau (ah ! ah ! comme c’est drôle), avec un bide aussi développé que mes pectoraux. Un nez bizarre, un front fuyant, des cheveux incoiffables. Une tête, en somme, qui ne va pas avec mon corps. Vous voyez que je ne suis pas tendre avec moi-même. Mais cette lucidité m’a servi, et m’a permis de développer d’autres atouts dans mon objectif principal et perpétuel de séduction des filles : notamment, je me flatte de le croire, l’esprit.

L’esprit, est essentiel au libertin, et à l’homme en général, bien plus que la beauté. Je pense que l’homme, s’il a de l’esprit, de l’humour, du charisme, une bonne dose de virilité ; s’il a de l’assurance, de l’expérience, s’il a été bien éduqué, sait s’habiller, sourire, parler, écrire, répondre en toutes circonstances, alors, peut mépriser son physique. Pas son apparence : son physique. Attention, je ne dis pas que je réunis toutes ces qualités, bien loin s’en faut (…). Si c’était le cas, je vivrais des jours heureux avec mon seul et unique amour perdu, dont je ne vous parlerai pas à moins de risquer de vous ennuyer plus encore qu’à présent. Mais, bien que je sois seul et malheureux, je n’ai pas trop à me plaindre. J’espère que tout cela ne vous semble pas trop présomptueux. J’ai simplement dit que je n’étais pas vraiment beau, et que je me rattrape comme je peux, sans trop d’échecs, avec d’autres armes.

D’ailleurs, je pense que, dans une moindre mesure, la règle s’applique également aux femmes. Il me semble que la plus pure plastique ne sera jamais suffisamment belle si elle n’a pas le regard animé par l’intelligence, la passion, l’élégance, mais aussi par la profondeur de la tristesse, de l’émotion, du sentiment. Plus encore, c’est cet esprit qui définitivement les rend belles…

mardi, 09 mai 2006

sept

On s'habitue à tout. Ce n'est pas nouveau, et je le sais depuis belle lurette. Il m’a fallu à peine trois ou quatre jours pour me faire à ma bonne dizaine d’heures de boulot quotidien. J'irai même jusqu'à dire que j'ai bien la pêche. Je me sens super actif, sexuellement notamment. Dommage que ma blonde Sidonie ne soit pas plus disposée que ça, bien que je sois toujours en transit chez elle (à son grand dam, je crois). Tout ça, vient bien sûr aussi du fait de ma soudaine rentrée d’argent. Si l’argent ne fait pas le bonheur, il fait tout le reste…

Bref, en plus de mes différentes tâches (car à part Ch***, je travaille en ce moment avec deux distributeurs), de ma maîtresse, de mon journal, que j’entretiens tant bien que mal, j’ai trouvé le temps, et surtout la motivation, de retourner à la piscine. J’avais presque oublié à quel point j’adore nager, et particulièrement en bassin, dans l’eau chlorée, en bonnet, lunettes et moule-bite. C’est une ambiance très étrange, due sans doute à l’odeur, aux bruits étouffés ; je pense en fait qu’à la piscine, tous les sens sont modifiés : la vue, par les lunettes, le toucher, l’odorat, le goût même, quand on boit la tasse, par l’eau, et l’ouïe, bien sûr. Une sensation de flottement vraiment agréable. Il y a, aussi, une sorte d’ambiguïté que j’apprécie à se retrouver presque nu, et, pourtant, protégé par l’anonymat du masque et du bonnet, entre fragilité et sécurité. Et puis, nager fait un bien fou. C’est du sport, et pourtant on ne transpire pas (enfin, on ne s’en rend pas compte, j’imagine), on ne se fait pas de claquage, on ne s’éclate pas les genoux, on ne se fait pas défoncer les dents. Et ça muscle le dos à une vitesse exceptionnelle. Voilà. C’était un message de la Fédération Française de Natation en association avec les Piscines de Paris.

Ce soir, je regagne mon 5ème. Une décision que je viens de prendre. Sido va à un concert avec des amis ce soir ; c’est du moins ce qu’elle prétend. Je lui laisse donc la liberté de me mentir et de ramener chez elle celui qui l’aura en réalité invitée à dîner. Sympa, non ?

samedi, 06 mai 2006

six

Je suis riche ! Mais à quel prix...

Comment raconter ça correctement ? Par où commencer ? Peut-être le plus simple serait-il de revenir à ma dernière note ("note", et encore, ce n'était qu'un petit bout de phrase tout ridicule), datée du mercredi 3 mai 21h37. Ce soir là, je mangeais donc du riz avec et chez Sidonie. La belle avait accepté de m'héberger quelques jours afin de me rapprocher de mes rendez-vous de fin de semaine sur les Champs-Elysées. Rendez-vous tout ce qu'il y a de plus classiques avec des boîtes de distribution de cinéma. Je travaille beaucoup, par exemple, sur les affiches et les dossiers de presse de petits films d’ici ou d’ailleurs. Sans forcément que j'aie à réaliser le travail : on m'appelle souvent pour remplir le rôle de consultant, oui Madame, et ça c'est génial. Je suis alors au graphiste ce que le juriste est à l'avocat : un gars qui ne fiche rien, mais dont la parole est d'évangile - et qu'on rémunère conséquemment.

Environ une heure plus tard, vers 22h30, coup de fil de mon rendez-vous du lendemain : il me demande si je serais libre pour "un travail" dans la boîte de son beau-frère. Cette boîte, chers lecteurs éventuels, n'est ni plus ni moins que Ch***, la célèbre marque de vêtements et d'accessoires, mais qui n'est pas Chanel, mais tout de même. On me dit que c'est urgent, qu'il faut que j'appelle sur-le-champ. J'hésite. On me dit que c'est grassement payé : j'appelle. Là, je suis reçu comme le Messie, on me donne du Monsieur, on me dit qu’on aime beaucoup mon travail (ça, c’est du pipeau, on a évidemment rien vu de ce que je fais, je suis simplement le seul type dispo). Et on m’attend à 7h30 - attention, pas 19h30 ! 7h30 !... je ne savais même pas que cet horaire existait - au bureau de Monsieur, entre Opéra et les Grands Boulevards. Goddam. J’opine, raccroche, et règle le réveil de Sido sur 6h30 (…).

Le lendemain, après une bribe de nuit, j’avale une douche et saute dans un taxi, persuadé qu’il n’y a pas de métro à 7h du matin. Le matin, c’est comme l’étranger pour moi : même jet lag, et même sentiment de solitude oppressante. Bref. J’arrive chez le type, un immense gars bedonnant avec cheveux gris gominés en arrière, sans doute au travail depuis trois heures et demie, qui me reçoit avec un noir que j’accepte et une américaine que je refuse. Je ne fume plus depuis 8 ans, mais ça n’a aucune importance dans l’histoire. Il est DG de Ch*** (pardon pour toutes ces abréviations, le style en pâtit, je sais) et me dit que le DA (directeur artistique, continuons dans l’outrage) a besoin de quelqu’un libre tout le week-end pour superviser un projet à refaire entièrement sur une ligne de T-shirts et de sweat-shirts. Un truc, disons-le tout net, que je n’ai jamais fait. Quatre stylistes et un designer extérieur sous mes ordres, plus des visites à l’usine et chez les distributeurs ; je me demande quand je vais me réveiller. Non seulement c’est ultra bien payé, mais j’ai l’assurance de pouvoir revenir bosser épisodiquement, toujours en free lance, si ça se passe bien. Alors, bien qu’il soit à peine huit heures, que j’aie mille rendez-vous à déplacer ou à attraper en cas d’impossibilité de déplacement, que je sache que je vais travailler tout le week-end, jusqu’à des heures inconnues, et que je sois incapable d’effectuer correctement ce qu’on me demande là, j’accepte. A ce moment, j’ai déjà remboursé dix fois mes dettes, largement comblé mon découvert, payé cinq loyers d’avance, j’en passe et des meilleures. De l’argent, goddam. De l’argent !!!

Bon, le premier jour, soit jeudi, j’ai tout de même bossé quinze heures d’affilée. Qui a déjà fait ça, je le demande. A courir partout, d’un bout à l’autre de la capitale et même après le périph. A passer mille coups de fil. A balancer – et recevoir – deux cent cinquante millions de mails. A donner des directives. A changer ces directives. A écouter des conseils. A hésiter, puis ne plus hésiter par manque de temps. A héler des taxis. Je suis rentré chez Sido à minuit et demie, vanné, après avoir fait escale au McDo des Champs – 1ère et dernière fois de ma vie. Le lendemain, rebelote, aujourd’hui, dix de der ; je travaille encore demain dimanche, si si, et lundi 8 mai, bah voyons tant qu’à faire. Il faut que tout soit terminé jeudi. Si je travaille bien, dès mardi ça devrait se calmer. Je suis le champion du monde.

Je suis un putain de champion du monde.

mercredi, 03 mai 2006

cinq

Comprendrai-je un jour les femmes ? La mienne vient de me sortir, en préparant du riz : "quitte à manger du riz dégueulasse, autant en faire plein".

quatre

Pendant plusieurs jours, je n'ai plus croisé mes voisins et l'histoire m'est un peu (...) sortie de la tête. Et puis, finalement, je l'ai vue, dans l'escalier, avec les deux mômes à chaque bras. J'ai immédiatement su que c'était elle, et je peux vous dire que c'est un fantasme ambulant, parfait cliché de la fille du Nord : grande, fine, un joli nez à peine retroussé, des petites quenottes admirables et un accent du tonnerre. Seul accroc à la règle, et de taille : elle est brune. Moi personnellement ça ne me gêne pas, mais j'ai immédiatement pensé que la rareté de sa teinte devait en faire une proie recherchée dans son pays d'origine. Profiter de l'occasion pour faire connaissance aurait été facile, malheureusement j'étais pressé, moche, seul : je ne me suis pas attardé. Je lui ai lancé un bonjour amical mais discret qu'elle m'a rendu, charmant.

Je ne l'ai revue que deux ou trois fois en plusieurs mois, et rarement de près. Ma crainte d'avoir refroidi les ardeurs de mon voisin étaient justifiées, puisqu'il ne m'a jamais reparlé de sortir la jolie. A moins qu'il ne fasse partie de ces types qui s'emballent dès la première rencontre, meilleurs amis du monde, vas-y que je te tape dans le dos et tout et tout, je te propose des choses merveilleuses à faire ensemble, et puis finalement pffrt, ça se dégonfle comme un soufflé. C'est cela je crois qu'on appelle sympathique. Me suis toujours méfié de cette prétendue qualité.

Et puis, l'autre jour, hier en fait (c'est ce qui m'a fait penser à vous en parler — je parle déjà comme si j'avais des millions de lecteurs, vous avez remarqué ?), hier donc, je l'ai surprise dans l'entrée de l'immeuble. Elle se recoiffait devant le miroir dans un petit déhanché tout à fait attirant, qu'auréolait grâcieusement une robe d'été verte et blanche. J'étais encore moche et seul (ça m'arrive vraiment toujours aux mauvais moments), mais je l'ai saluée et j'ai sorti : "Alors, on se fait belle ?", avec le sourire, genre petite pique gentiment ironique. Elle n'a pas du bien comprendre parce qu'elle m'a répondu dans un sourire épatant : "Merci !". Sûr que ce qu'elle a pris pour un compliment lui a fait plaisir. D'autant que j'avais mon carton à dessin et mon grand book noir, c'est bien, ça fait artiste ; les étrangères elles adorent les artistes, parisiens de surcroît. Non ?

Ce qui m'embête, c'est que j'ai demandé à Sidonie si je pouvais rester chez elle jusqu'à la fin de la semaine, parce que j'ai à faire sur les Champs et qu'elle habite avenue Victor Hugo (quand je vous dit qu'elle gagne plein d'argent). Me voilà exilé alors même qu'il m'aurait fallu enchaîner tout de suite sur la petite, en l'invitant par exemple dès aujourd'hui ou demain à faire connaissance autour d'un café. Faut que je trouve le moyen de regagner mes pénates sans alerter la Sido.

mardi, 02 mai 2006

trois

Depuis plus de trois ans, j'habite rue Monge, dans le cinquième arrondissement de Paris. Pas du côté quartier latin, Sorbonne et rue Mouffetard, dieu m'en garde, plutôt vers la mosquée. J'aime assez. Je loge dans un studio pas trop petit au dernier étage, sans ascenseur mais avec une vue pas mal : orientée à l'Est, avec un peu de Sud pour la lumière en première partie de journée ; ça m'évite de crever de chaud l'été.

Juste en dessous, a emmenagé au début de l'année scolaire une petite famille avec deux enfants, une fille et un garçon, d'environ 4 et 6 ans. Les parents sont pourtants assez vieux, bien 45 pour le père, un peu moins pour sa femme - disons 40. D'anciens expat qui débarquaient du Danemark. Le type, très gentil, m'a expliqué tout ça quand ils sont arrivés :

— On a passé cinq ans dans la banlieue de Copenhague (ça doit être gai, me suis-je dit) ; les gosses sont nés là-bas (ça, par contre, c'est la classe ! J'ai un pote qui est né à Miami, ça en jette quand même plus que G'nève !).
— Ils parlent les deux langues, alors ?
— Justement, me répond-il, on a peur qu'ils oublient. On a donc demandé à la fille d'un couple de nos amis de venir pendant un an, comme jeune fille au pair, vous voyez.

Si je vois ! Sans déconner, dans cet immeuble de vieux croûtons à qui je n'adresse jamais plus qu'un bonjour, une jeune Danoise esseulée ! Mais je n'étais pas au bout de mes surprises :

— Elle a 20 ans. On va la chercher samedi prochain à l'aéroport. Peut-être que vous pourriez lui faire visiter un peu la ville ? Si vous avez le temps, bien entendu. Elle sera contente d'avoir un peu de compagnie.

Là, putain, j'ai bien failli m'étrangler. Le monde s'écroulait. Un coup de chance pareil, ça ne m'était jamais arrivé. Mais comme j'ai toujours l'angoisse qu'on découvre le vieux pervers que je suis, je fais le mec sérieux, distant, cold-blooded, bref qui ne s'emballe pas. Avec la surprise en plus, j'ai dû baragouiner un truc du style "euh, oui je vais voir" ou bien "peut-être, si j'ai le temps"...

Quand on s'est quittés, j'ai eu peur d'avoir été trop froid, et que le type se dise hum, ça va l'embêter, c'est sûr, il doit avoir d'autres choses à faire, et puis sa copine (les types de ce genre n'imaginent jamais qu'on puisse être célibataire) va voir ça d'un mauvais oeil. Sûr, j'avais tout gâché. Il arrivait avec le sourire, les bras ouverts, prêt à faire connaissance avec sa nouvelle vie ; il m'offrait de surcroît une petite Danoise pour mes fins de soirée, et moi comme un con, ah ! c'est comme si je lui avais dit non. J'en ai pas dormi de la nuit.

deux

Je suis né à Genève, par hasard, le 15 mars 1976 : presque avec le printemps. Parents cultivés, socialement élevés, mais peu intelligents. Ma mère est interprète (était : le crabe l'a emportée l'année dernière), mon père est médecin. J'ai une soeur, Bérénice, de trois ans ma cadette. Orthophoniste, elle s'est mariée assez jeune et est la mère de jumeaux de dix-huit mois : Arthur et Simon. Moi qui n'aime pas les enfants, ni la famille en général, je dois dire qu'ils sont vraiment excellents.

En 2001, après des études un peu vaseuses, j'ai monté ma société de graphisme, à Paris où j'ai presque toujours habité. J'y travaille seul, et c'est pas la fortune. Mais bon, ça me suffit à peu près pour vivre et surtout ça me permet de faire les choses à mon rythme - assez proche, malheureusement, de celui de l'escargot. Mes relations professionnelles sont essentiellement issues des milieux du théâtre ou du cinéma, à la production ou à la distribution. C'est loin d'être un choix : on y rencontre un nombre de connards tout à fait impressionnant, du genre à vous tutoyer d'entrée de jeu et à faire comme s'ils ne vous avaient jamais vu la semaine d'après. C'est la coke, non ?

Et puis, il y a Sidonie. Nous ne sommes pas mariés, ni même à proprement parler en couple, mais on se voit régulièrement depuis pfff... deux ans me semble-t-il. Elle est journaliste économique, très jolie, gagne plein d'argent et couche sans doute avec d'autres derrière mon dos. M'en fiche, je fais pareil...

lundi, 01 mai 2006

un

Bonjour,

Je m'appelle Thomas Mossian.

Je ne suis certes qu'un personnage de fiction, mais j'existe réellement ; j'ai une date de naissance, un travail, des amours. J'ai la chance d'être absolument indépendant de mon créateur (ou ma créatrice, humm, je fantasme déjà) : je me construis seul, traçant mon sillon comme quiconque ici bas. Ma personnalité, mes goûts, mes opinions, encore bien sommaires, vont s'affirmer peu à peu, et notamment, je l'espère, grâce aux échanges avec mes futurs lecteurs.

Ici seront couchées ma vie fictive et mes opinions bien réelles sur les choses.