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jeudi, 31 août 2006

quarante-six (la douleur)

C’est trop dur ! J’abandonne. Je n’y arrive pas, je n’y arrive plus et n’y suis même jamais arrivé. Il y en a pour qui c’est facile, pour qui c’est naturel d’écrire, et même pour qui c’est un besoin, les phrases leur jaillissent sous les doigts, ils ont dix idées par secondes, la frénésie les habite ; pour ma part c’est une difficulté perpétuelle et croissante, une souffrance continue, un douloureux et permanent déchirement. Et mes notes se rédigent de moins en moins vite, parce que je ne trouve pas mes mots, et j’en suis rarement satisfait, parce que je n’en trouve pas le sens, et que c’est lourd, que c’est long, et je peine, et je lutte sur mon clavier. Le plaisir de la publication, indéniable mais ponctuel, occasionnel, ne parvient jamais à compenser la panique permanente de la page blanche, ou pire, noircie d’inepties absconses et sans fond. Des choses, oui, j’en ai à raconter. Au sujet de Constance, par exemple, qui me filait entre les doigts, qui m’a annoncé son départ pour six mois, à Lyon, et avec qui j’ai baisé en pleine rue, lundi soir, dans un étrange élan ressenti pour ma part comme une sorte d’amour raisonnable. Un peu comme de penser : « ce n’est pas la passion, mais l’attachement suffira ». Je pourrais réfléchir à tout ça. J’ai essayé. Je n’y parviens plus.

J’ai cru un moment que tenir son journal était comme se regarder dans un miroir : on s’inspecte soi-même, on surveille si tout va bien, et se découvrir un épi permet de se remettre la mèche en place. Parfois, au contraire, on se lance une grimace, parce qu’on se trouve beau, parce qu’on se trouve moche, parce qu’on a juste envie de rigoler. J’ai cru que ce serait aussi facile que ça. Mais c’était sans compter qu’en ce qui me concerne, et je l’ai déjà dit, le miroir m’hypnotise complètement. Je peux rester longtemps planté là sans rien dire, à observer, à regarder ma gueule tordue, à détailler la barbe que je n’avais pas quand j’étais enfant, et que je ne pouvais imaginer, à me reconnaître un instant sous les traits de l’enfant que j’étais, et puis finalement non, finalement plus ; à me demander si c’est bien moi là-devant, en face ; à ne pas en revenir. Un peu comme s’il m’arrivait de me voir en rêve, en narrateur omniscient, ce qui n’est jamais le cas : dans les rêves, j’agis comme dans la vie réelle, de mon seul point de vue, toujours. Mon journal, j’en suis le premier lecteur, et comme face à mon miroir, j’en deviens peu à peu le simple spectateur ; parce qu’il est tellement fatigant de le faire vivre, ce journal, de le vivre, tout simplement, et aussi, parce qu’il est donc si angoissant de se dire que c’est soi-même qu’on a sous les yeux.

A ce propos, j’ai constaté ici dernièrement quelque chose qui m’a beaucoup surpris. Je m’explique. Au rattrapage du bac, en philo, l’examinatrice, pensant me faire une faveur, m’a donné comme sujet la question « qui suis-je ». J’ai passé les dix minutes de préparation à suer sang et eau, sans pouvoir penser à rien, l’esprit complètement submergé par la peur de mal faire, avant de déballer à une prof atterrée trois minutes trente de niaiseries sans queue ni tête. « Ca vaut zéro », fut son unique commentaire. J’ai finalement décroché le diplôme grâce à mon improbable performance en histoire, mais depuis, je pense souvent qu’à la question « qui suis-je », je vaux zéro. Cette épineuse problématique, qu’à défaut de divan j’essaie tant bien que mal de coucher sur mes pages, avait jusqu’alors l’habitude de prendre différentes formes, de se manifester subrepticement au cours des notes les plus variées, sans qu’on s’en rende compte, comme un leitmotiv, comme une idée fixe aussi. Découlait d’elle des litanies de « pourquoi », de « comment », de « mais enfin » et d’ « ou alors » auxquels je ne comprenais rien : à force, on finissait par s’y perdre, et par ne plus savoir ce qu’on était venu chercher ici. Et puis, au fil des échanges avec des lecteurs qui ne sauront jamais à quel point ils me motivent pour continuer, et que de ce fait je ne remercierai jamais assez, la question s’est muée peu à peu pour se retrouver finalement tronquée en simple mais non moins inquiétant « suis-je ». Visionary old Bill… Pour moi, c’est un peu vexant, évidemment, voire assez dur. Mais à bien y réfléchir, il est tout à fait légitime que l’avertissement de ce journal, sa première note qu’on découvre encore malgré son ancienneté, en déroutent certains. Un personnage de fiction, c’est quelqu’un qui n’existe pas, tout simplement. On veut bien lire ses histoires, suivre son quotidien, l’écouter parler indéfiniment de sa Constance inerte et de son inertie constante ; de là à participer à ses débats, donner son opinion sur ses choix de vie, ses relations, ses activités… c’est un peu comme pisser dans un violon : ça ne sert à rien. On n’arrête pas les nuages en construisant un bateau, comme disait l’autre.

Mais j’existe bel et bien, et cette souffrance, cette difficulté d’écrire, et ma volonté d’avancer malgré tout, en sont la preuve. On ne se sent jamais tant exister que dans la contrainte et dans l’effort. Si c’était un plaisir, un passe-temps, un moment de détente dans lequel je me vautrais paresseusement, si j’avais l’imagination galopante, la verve du narrateur, je pense que ce journal ne dirait pas ce qu’il a à dire, n’aurait pas la valeur que je cherche à lui donner, et qu’on pourrait alors légitimement s’en méfier, mettre en doute son contenu. Mais pas de doute. Mossian, c’est moi, et quand je relis mes mots je retrouve ceux de mon enfance, vieillis, torturés comme les traits de mon visage qui se reflètent sur mon miroir, et je vois les marques de ma douleur et je repense à ma peine ; Mossian, c’est moi mais c'est ce moi qui reste encore à définir. Il n’est pas question d’arrêter maintenant de noircir des pages, ni même de prendre une pause ; simplement, j’avais hâte d’en avoir terminé avec cette note.

Je suis vidé mais mon plaisir est intense.

Commentaires

Mossian, ta note m'emmerde, mais je te respecte ... mais fuck de merde .
Pas toi. Tu peux pas nous laisser tomber, je ne dis pas 'je', car je suis infime et ca serait bien trop presomptueux.
Mais cette blogosphere est faite de toi, de lui, d'elle, de nous ... si tu pars, bien des choses vont s'evanouir.
je sais c'est tres egoiste de ma part de vouloir la presence de Mossian.
Flute, avec La Fee, et Pasfolle vous m'avez donne envie de m'y mettre.
Je sais avant toi, avant eux, il n'y avait rien et j'etais heureuse, aussi.
Mais nous avons tous qq part une contribution si minime soit elle, une part de bonheur, une part de reve, d'interrogation et de realisme a faire partager, la tienne etait prenante.
Thom, ne ferme pas tout d'un coup ... ou reviens vite !

Écrit par : sblabla | jeudi, 31 août 2006

pardon j'ai lu bien trop vite ....

Écrit par : sblabla | jeudi, 31 août 2006

Et nous, pauvres égoïstes, on se dit que plus tu souffres et mieux tu écris...

Soit heureux, juste...

Écrit par : kir | jeudi, 31 août 2006

Doit-on donc comprendre que tu mets un terme à cette éxpérience? C'est dommage. Kir a raison, j'allais dire la même chose, tes notes sont certainement accouchées dans la douleur mais elles sont parmi les plus belles. Elles sont attendues. Elles sont appréciées, pas jugées. Elles sont originales, je l'ai déjà dit, justement parce que tu racontes ta vie de manière détournée, mais que là n'est pas l'essentiel. Je me rends compte que c'est justement ça qui te fait souffrir. Ce que tes lecteurs aiment chez toi, c'est ce que tu n'aimes pas! Tu es trop exigeant pour faire de ce blog quelque chose de plus léger, plus spontané... C'est tout à ton honneur Thomas. Cependant, si tu te poses des questions sur toi-même, si tu cherches de l'aide, de n'est malheureusement pas par le blog que tu la trouveras... ça aide un peu, bien sûr, de manière superficielle, parce qu'on aime lire, écrire, échanger, rencontrer même. Ca remonte le moral, ça fait rire, ça touche. Mais là n'est pas le fondement de nos vies... tu l'as dit toi-même, les mots sont trompeurs, ils trahissent leur auteur, et les lecteurs se les approprient en fonction de leur mood du moment... J'espère que tu vas rester malgré tout, avec un peu de recul peut-être...

Écrit par : Ana | jeudi, 31 août 2006

Quelques lectures en survol...
Je ne souhaite pas répondre en "l'air" donc je reviendrai. Peut-être.
Note très excitante, je ne me l'explique pas. Probablement toute cette douleur.

Écrit par : Moon | jeudi, 31 août 2006

Magnifique texte... Même s'il est plein de doutes et de souffrances, surtout dans le premier §, je suis heureuse et confiante car je retiendrai tes 2 dernières phrases.

C'est vrai que tenir un blog c'est beaucoup de travail ; moi pour le dessin, j'ai l'impression d'avoir progressé, de dessiner plus rapidement, d'aller un peu plus à l'essentiel, et je commence à trouver ce que je cherchais au départ, je crois... un peu plus de fluidité, et de facilité...je crois. (plein de doutes moi aussi, mais pas de souffrance)
Pour l'écriture, c'est pas pareil?
-"AhAAAAhhh! c'est si beau ce que tu écris, comme tu écris..."; tu peux la balancer aux oubliettes l'anecdote du "qui suis-je"/"ça vaut 0"(pas pour nous les lecteurs, mais pour ta tête), ton écriture nous dit qui tu es, à chaque phrase.
(Te rends tu compte, que l'on ne sent pas une seule seconde, que c'est laborieux pour toi, d'écrire, et même dans cette publication où tu nous le dis, on ne te croit pas, tu sembles bien écrire comme tu respires)
Merci pour ce bel écrit du matin.
Bises

Écrit par : sofu | jeudi, 31 août 2006

Sblab : Lire trop vite, ça m'arrive aussi, t'inquiète. Qu'est-ce qui t'emmerde dans ma note ? J'aimerais vraiment savoir (signé : SAV Mossian). Et "fuck de merde", je le ressortirai ! :)

Kir : tu veux qu'on fasse un concours du plus égoïste ? J'ai gagné d'avance ;)

Ana : non, non, cent fois non !!! Merci pour ce que tu dis, mais encore une fois, je n'ai pas l'intention d'arrêter ! Je ne compte pas sur le blog pour trouver des réponses sur moi-même, et encore moins de l'aide... Bien entendu. Mais le fait d'y publier, d'être lu, m'aide à écrire, m'oblige à le faire, à me poser des questions, à faire des bilans, à mettre les choses à plat. J'ai conscience du caractère ludique et léger de la chose ; le seul intérêt pour moi, c'est que ça reste un moteur pour écrire.

Moon : rappelle-toi, "ce n'est pas naturel pour l'Homme de voler"... ;) J'espère bien que tu reviendras.

Sophia, sofu, merci sincère. Je te souhaite de progresser, mais ton blog comme il est aujourd'hui me plaît déjà beaucoup. Une chose que tu n'as plus à chercher, c'est le style de ton trait, et c'est le plus important je crois (pour moi en tout cas) !

Écrit par : Thomas | jeudi, 31 août 2006

j'aime beaucoup le "Constance inerte et de son inertie constante". c'est troublant ce que tu écris. il y a à la fois de la lègereté mais chaque mot sonne lourd.
je sens de la souffrance, du chagrin, de l'incompréhension mais un coeur gros comme ça qui cherche... quoi? et pourtant je sens quelqu'un de jovial plein d'humour au fil des commentaires.

apparemment, tu as besoin des autres autant les autres ont besoin de toi.
jouis des instants heureux que t'offre la vie!

Écrit par : Dorothée | jeudi, 31 août 2006

la douleur peut parfois être si douce...

Écrit par : éliiiiiise | jeudi, 31 août 2006

Respect. Ok.

Mais pourquoi s'obliger à souffrir dans ton écriture aussi? Si tu souffrais en écrivant, dans un sens plus destructeur, et donc casse-couille, ça se sentirait et tes notes seraient assez insupportables (d'accord, ça dépend pour qui).
Si tu joues la maïeutique sans péridurale même dans cet espace volontaire, humain et à potentiel de "plaisir intense", qu'est ce qu'il reste?
Peut être devrais-tu mieux accepter ta douétude, shake your booty et groove to the music.

Écrit par : Zaz, hors-sujet | jeudi, 31 août 2006

L'existence précède l'essence comme disait l'autre

Le blog, c'est déjà l'essence ?!

D'une certaine manière, oui, ne serait-ce que parce qu'il te définit en négatif, "en creux" ...

Ce qui veut dire ?
Un grand nombre de bloggeurs rétorquent souvent, lorsqu'ils ploient sous le feu des critiques : je ne suis pas QUE mon blog, je suis plus, je suis ailleurs, ce n'est pas moi que vous critiquer, ce n'est que mon blog ...
Suis-je ?
Effectivement, cela ressemble bien à un sujet de philo au bac...
Sujet bateau s'il en est, facétie philosophique, certes ... mais une certaine sensibilité, touchante, semble ici rendre la question légitime ...

Juste tu écris, et puis à force de tapoter, tu deviens.

Il faut cependant arreter de ployer sous l'idéologie de la révélation.
Arreter de penser que nous sommes que puissance appelée a devenir acte (sorry, c'est pas moi qui le dit, c'est A.)
Et préférer une autre ligne (de fuite) :
"S'arreter courageusement à l'apparence. croire aux formes, aux sons, aux plis, aux MOTS, à tout l'Olympe de l'apparence ... soyons superficiels ... par profondeur" F.W.N.


p.s : sorry, je pontifies un brin, mais cela a au moins le mérite d'etre une réaction brute, presque sincère ... (je peux dire lol, là ?!)

Écrit par : richycollins | jeudi, 31 août 2006

On écrit différemment quand on sait qu'on est lu, même par soi. Un mot, une odeur ou une photo peut te faire penser à des pages et des pages de choses, les retranscrire pour soi ou pour les autres c'est un vrai boulot, il faut les transplanter à l'identique, les faire sortir de nous et les reconstruire à l'extérieur, avec 100% de phénomènes chimiques en nous, l'écriture peine à tout reproduire fidèlement, ça donne un peu l'impression de s'amputer à coup de stylo, ou de clavier.

Écrit par : FritztheCat | vendredi, 01 septembre 2006

Et planer ?
Mince, j'ai trop bu.
J'adore FritztheCat.

Écrit par : Moon | vendredi, 01 septembre 2006

j'ai eu peur et puis j'ai été rassuré, non seulement tu ne nous quitte pas mais en plus tu existes !

Écrit par : elsalou | vendredi, 01 septembre 2006

Dorothée : oui, mes notes sont souvent un peu geignardes, alors je me rattrape sur les commentaires pour rigoler avec les copains !

Eliiiiiiiiiiise : à qui le dis tu ! Douceur de la plainte, et de la consolation ;)

Zaz : (dis-donc, tu te rends compte que tu parles de manière vachement plus claire depuis ton mémoire ? :D) Il paraît que les femmes sont faites pour "oublier" la douleur de l'accouchement d'une fois sur l'autre. Moi, ah ! je suis une vraie maman pour mes notes.

Richycollins : alors au blind test, je dirais Sartre, Artistote et Nietzsche. Petite préférence pour le dernier, comme toi manifestement. Merci d'avoir pris le temps pour ce commentaire qui s'il pontifie un peu, reste très lol ;)

Fritz : à l'identique, impossible... 100% de phénomènes chimiques *en moins*.

Moon : moi aussi j'aime bien FritztheCat. Et j'aime bien boire. Tous ces points communs !...

Elsalou : T'as tout compris. Mais, tu ne laisses plus ton URL ? Pas pratique tout ça !

Écrit par : Thomas | vendredi, 01 septembre 2006

Alleluia, he stays with us!!! et je ne trouve pas que tu geignes (?? c'est du français ça?), tu écris ce que tu (il?) veux(t)...
pas trop dur de s'emmêler les pinceaux avec ton Moi à toi, son Moi à lui, vos émois repectifs??

Écrit par : Dorothée | vendredi, 01 septembre 2006

Fritz n'a pas forcément demandé à être commun avec nous, le pauvre.
Tu seras où à minuit ?
Non, pour rien. Pas pour du commun en tout cas.
Je retourne dans l'ivresse ce soir.
J'aime ta recherche d'(in)constance.

Mince, les effets de l'alcool durent si longtemps ? :-)

Écrit par : Moon | vendredi, 01 septembre 2006

Bon, tu te prends beaucoup la tête on dirait!!
Sache que te lire est toujours un plaisir! ;o)

Écrit par : libellul | vendredi, 01 septembre 2006

@libellul : Ouh la! Malheureuse! Si tu dis à Thomas de mon coeur qu'il se "prend beaucoup la tête", tu risques de te faire arracher les yeux. Il se prend pas la tête, il fait un retour sur lui-même, nuance.

@Thomas : J'avoue que je préfère quand tu racontes tes tranches de vie, tes anecdotes rigolotes...Mais je t'aime quand même, ne t'en fais pas.

Écrit par : JulieCosette | vendredi, 01 septembre 2006

Dorothée : Encore une fois (la dernière, après je m'énerve !), je ne compte pas partir. Et d'ailleurs, à qui tu parles ? ;)

Moon : à minuit ? Faut voir, qu'est-ce que tu proposes ?

Libe : welcome back jolie miss ! Merci pour ton com. Et oui, malheureusement je me prends beaucoup trop la tête. Mais ce n'est qu'une couverture, en fait j'en ai rien à foutre de rien. :)

JulieCosette : Oui, désolé. Moi aussi je préfère écrire mes petites chroniques plutôt que ces digressions lourdingues. Mais si tu regardes bien, il y a deux super anecdotes ici, dont une d'importance qui n'a même pas été relevée !

Écrit par : Thomas | vendredi, 01 septembre 2006

L'ivresse...

Écrit par : Moon | vendredi, 01 septembre 2006

Je quitte la sphère virtuelle pour aujourd'hui. Je t'ai laissé les clefs, tu en fais ce que tu veux cher Mossian.

Écrit par : Moon | vendredi, 01 septembre 2006

Bon, alors moi je m'envoie des messages sur mes propres pages, et quoi, ON ME DEMANDE UN CODE !!!! D'abord un peu surpris, je finis par m'exécuter, et je comprends au bout de trois fois qu'il faut respecter les minuscules et les majuscules. Fuckerie ! Résultat, mon commentaire n'est MEME PAS PUBLIE !!! BLOGSPIRIT? QU'EST-CE TU FOUS ?????

(je disais : Moon, bien reçu, merci...)

Écrit par : Thomas | vendredi, 01 septembre 2006

Oui en effet : "avec qui j'ai baisé en pleine rue, lundi soir". Ca ne m'a pas échappé. Je me suis même surprise à penser : "lundi soir...lundi soir... mais moi aussi j 'etais en pleine activité ludique, lundi soir!".
L'autre anecdote, c'est le bac philo?

Écrit par : JulieCosette | vendredi, 01 septembre 2006

JulieCosette, ma belladone, faudrait qu'on arrête de se tromper tu crois pas ? C'était pas à ça que je pensais, mais plutôt à Constance qui se barre 6 mois. Dans deux semaines...

Écrit par : Thomas | vendredi, 01 septembre 2006

j'ai releve les deux mais je voulais que l'on pense que ... ! Et il fallait que je me fasse oublier :-)

Écrit par : sblabla | vendredi, 01 septembre 2006

ah pour une fois j'ai compris quelque chose ! ouf.. sinon ce matin j'étais pas chez moi et c'était trop tôt pour réfléchir à l'url. toutes mes plates excuses.

Écrit par : elsalou | vendredi, 01 septembre 2006

j'capitule!
et tiens, tout à l'heure je passais en caisse à Carrouf et mon caissier s'appelait Thomas. je me suis dit "tiens, ça pourrait être Thomas Mossian... nan, le balayage blond dans les cheveux, je le vois mal comme ça!!"
t'as eu ton bac au rattrapage?? c'est du joli tiens :)

Écrit par : Dorothée | vendredi, 01 septembre 2006

Sblab : ... que tu ne penses qu'à ça ? :D

Elsalou : allez, c'est réparé. T'as plus qu'à nous écrire une jolie note.

Dorothée : Non, je n'ai pas de balayage, et oui, j'ai eu mon bac au rattrapage... Comment oses-tu croire que j'étais brillant à l'école ?? ;)

Écrit par : Thomas | samedi, 02 septembre 2006

Thom ... eh bien non c'etait pas la fin de phrase que j'avais en tete, mais ca peut etre un troisieme choix !!!
Doro ... j'ai un objet dans ma cuisine qui s'appelle Thomas M, ca me "perturbe" des mon the ! Depuis je l'ai retourne, je ne vois plus la marque et mon the est sain et sauf !

Écrit par : sblabla | samedi, 02 septembre 2006

Hahahaha: excellent le thé Thomas M!!! J'en veux, j'en veux!

Écrit par : Ana | samedi, 02 septembre 2006

mais c'est quoi ce syndrôme Mossianien???? (cf sblabla, et toutes les groupies!!)
ça va pas du tout! du tout! du tout!
à défaut d'avoir eu ton bac du 1er coup, tu serais pas expert en montage de meubles par hasard??? :)

Écrit par : Dorothée | samedi, 02 septembre 2006

Moon et Thomas > Vous allez me faire rougir petits canaillous..Je ne suis qu'amour et envie de boire.

Écrit par : FritztheCat | samedi, 02 septembre 2006

je crois que c'est un des plus beau billet que tu ais fait. respect.

Écrit par : Cécile | dimanche, 03 septembre 2006

Sblab : c'est quoi l'objet de ta cuisine qui s'appelle Thomas M ? Y a un truc à comprendre ?? :|

Dorothée : pas plus manuel qu'intellectuel, malheureusement...

Fritz : ... de boire et de fumer des joints, salaud ! Je l'ai vu, ton album photo ! ;)

Cécile : Ca fait 5 mn que je cherche ce que je pourrais dire. Rien ne vient, alors, juste merci, ça me touche beaucoup :)

Écrit par : Thomas | dimanche, 03 septembre 2006

Non pourquoi !

Écrit par : sblabla innocente | lundi, 04 septembre 2006

C'est pas beau de nous faire peur comme ça. ;-p

Écrit par : Brige | lundi, 04 septembre 2006

Bon, mon ptit Thomas, tu te dépeches d'écrire quelque chose ?!
On est en septembre, là ! C'est fini la rigolade de l'été...
J'en ai marre de lire le meme billet tous les jours depuis 5 jours....

Mais naaaaan, va à ton rythme ! C'est toujours un plaisir intense de relire tes textes...
(flagornerie?! ca veut dire quoi ?)

Écrit par : Julie | mardi, 05 septembre 2006

Par cesarienne cette fois ???
Allez donne nous un peu de ta prose !

Écrit par : sblabla innocente | mardi, 05 septembre 2006

Je te découvre, et t'affirme que si tu souffres d'écrire, cela ne se ressent pas du tout. Tu as une plume bien agréable à lire, quel que soit le sujet, qu'il m'intéresse ou non. Continue ton travail, moi je ne me contenterai pas d'archives!

Écrit par : Presque | samedi, 16 septembre 2006

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