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mardi, 11 juillet 2006

trente-six (les renardes)

Replaçons les choses dans leur contexte. Je suis donc en Bourgogne, noyé dans un trou sans nom de la campagne dijonnaise, invité à célébrer les noces de S. et C., amis d’amis. Comme souvent lors des mariages, je ne connais pas grand monde, si ce n’est les trois potes avec qui j’ai fait la route, dans une superbe Espace de location, et que j’ai perdus de vue depuis belle lurette. Dommage, parce qu’ils ont les clés et que je n’ai prévu nulle part où dormir. Il est déjà trois heures, peut-être même quatre, et je suis aux tréfonds de l’éthylisme. A peine si j’arrive à mettre un pied devant moi en dansant, et même quand je ferme un œil, je vois double. Pour autant, et bien que les moins résistants soient déjà partis se coucher, la fête bat son plein et il est hors de question d’abandonner la partie sous ces fallacieux prétextes.

Après une valse tout ce qu’il y a de plus chaotique avec une personne de sexe féminin que mon cerveau n’a toujours pas réussi à identifier, j’attrape une coupe de champagne et file prendre un peu l’air. Je m’éloigne de la salle d’un pas mal assuré que je crois pourtant très digne, et vais m’asseoir à une centaine de mètres de là, en contrebas, sur une pelouse fraîche et accueillante. La pesanteur étant ce qu’elle est, je finis par épouser l’horizontale, bras et jambes écartés, le nez vers les étoiles – mais rien de poétique dans cette position. Et c’est alors que j’entends, comme sorti d’un rêve : « ben vous pourriez au moins dire bonsoir ! » Assises juste derrière moi sur un large drap, à trois mètres, deux jeunes femmes d’une trentaine assumée me regardent en riant. Il fait très sombre et je ne les avais absolument pas remarquées, mais comme moi, elles s’étaient éloignées et avaient été attirées par ce coin de jardin assez calme et en retrait. Je me redresse et leur adresse de plates excuses mêlées, emmêlées même, de bonsoirs policés-polissons et de conséquents compliments. En un mot, je bredouille, ce qui les fait rire de plus belle. L’une d’entre elles remarque que l’on s’est déjà vu lors du cocktail, vous êtes graphiste, ah oui c’est vous l’illustratrice ! En fait on s’était rendu compte qu’on a une vague connaissance en commun à Paris, alors ça crée un lien ; même s’il est un peu surfait c’est toujours un bon point de départ. D’autant que c’est quelqu’un qu’on n’aime ni l’un ni l’autre… Et puis, on fait un peu le même genre de métier, sauf qu’elle apparemment ça cartonne, enfin bon, passons. On se rappelle nos prénoms (Sandrine, Julie, Thomas, enchanté), et on trinque à l’air pur – les miss ayant eu la bonne idée de ramener sur place une pleine bouteille de Cliquot.

De bien charmantes compagnies, ces demoiselles… Dire qu’elles étaient belles serait un peu présomptueux, parce qu’et l’alcool et la nuit m’aveuglaient complètement, mais elles semblaient élégantes, du moins. Sandrine, l’illustratrice, portait les cheveux clairs et longs, et une robe sans doute couleur fruit d’été, au décolleté scandaleux. C’était la plus sympa, ma préférée d’office. Son amie Julie, plutôt brune, les cheveux assez courts et joliment ondulés, en robe bustier sombre, jouait la carte de la discrétion et du retrait ; elle ne disait pas grand-chose et semblait accuser le coup de champagne. En plus, même si ce soir toutes deux venaient en célibataires, Julie était à la ville mariée et mère de deux enfants, alors que Sandrine n’avait qu’un vague copain assez lointain dont elle eut vite fait de détourner le sujet. On s’est raconté nos vies pendant… pendant combien de temps, d’ailleurs, je n’en sais rien. On a largement critiqué la mariée et ses deux sœurs, toutes les trois bien moches et bien vulgaires, on a parlé de la vie, des couples, des enfants, en pouffant de rire. C’est fou ce que l’alcool peut produire comme coups de foudre d’amitié…

Au bout d’un moment, la discussion a vraiment dérapé sur des sujets plus scabreux, on s'est mis à parler de cul et de tromperies et de positions dégueulasses, c’était vraiment à qui dirait le plus d’horreurs, et pour le coup, la Julie s’est réveillée et ne s’est pas montrée la plus chaste. Alors quand je suis allé épancher mes cinq litres de champagne sur un buisson à l'écart, les deux terreurs ont absolument tenu à m'accompagner et regarder, ce que je n'ai pu éviter malgré mes refus répétés. Drôle d’expérience, en pleine nuit, sous la lune, que de faire pipi depuis son costume italien, une coupe en cristal à la main, avec une femme de chaque côté qui vous tient le bras et se délecte du spectacle en riant. C’est seulement à ce moment que je me suis demandé comment tout ça allait finir, et s’il faudrait que je couche avec elles, alors que j’en étais bien incapable et que bizarrement je n’en avais pas tellement envie – c’étaient des amies, pour moi -, ou si au contraire elles me quitteraient outrées à la moindre tentative de baiser. On voyait au loin un peu de jour qui pointait ; j’étais ivre, j’avais sommeil. J’ai donc posé la question.

C’aurait pu être direct, je crois. Rares sont les occasions que l’on a de dire bon, on fait quoi, on baise ? à deux filles qu’on ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam quelques heures auparavant. Il faut savoir en profiter. Mais j’avais trop peur de les voir déguerpir, ça m’est déjà arrivé un coup pareil, tout se passait bien et soudain, le mot en trop, l’allusion de travers qu’on regrette aussitôt mais trop tard, la fille a filé. Bref, j’ai simplement demandé « on dort où ? », ça me paraissait le juste milieu entre le correct et l’osé, c’était à peine un peu coquin mais pas non plus trop lourdaud, et surtout ça pouvait être pris sur le ton de la blague : au pire, j’aurais sauvé les meubles en balbutiant un pathétique « mais non, je rigole ». Et alors la Julie, décidément loin de ce que j’imaginais, a tout simplement dégrafé sa robe en riant, « moi je dors ici ». Et de s’allonger sur le drap en petite culotte, les seins à l’air - mais toujours couverts par l’obscurité... On se regarde sans rien dire avec Sandrine, dans un drôle de moment d’incompréhension, puis on s’est approché l’un de l’autre, elle m’a retiré ma veste et ma chemise et j’ai fait de même avec sa robe, en faisant glisser les bretelles le long de ses épaules. Oui, oui, c’était hautement érotique, mais toujours avec le rire en suspend, dans les yeux, sur les lèvres, comme s’il ne fallait rien prendre au sérieux, comme si rien n’était vraiment vrai et que le lendemain tout serait oublié. On s’est retrouvé tous les trois à moitié nus, sur le drap, on s’est bien serré et aussi pour ne pas avoir trop froid ; c’était chaud et c’était bon, j’avais une fille de chaque côté qui se collait contre mon pauvre corps tout imbibé, on s'est un peu roulé et caressé et je pouvais m’endormir heureux.

Quelque trois heures plus tard, la lumière nous a réveillés, et c’était comme une première rencontre puisque je découvrais le visage et le corps de mes deux amies. La maman, débourrée, semblait un peu gênée de sa position du moment et des excès de la veille, elle a attrapé sa robe et se l’est collée contre la poitrine. Sandrine, manifestement moins pudique, s’est tout de même rhabillée assez vite ; dommage, elle avait de très jolies formes. C’était une situation un peu absurde, qu’on a résolu du mieux possible en décidant de descendre au village prendre un petit déjeuner. Julie a vomi vite fait. Puis nous sommes allés prendre un café croissant dans le premier PMU qu’on a trouvé, on n’avait plus grand-chose à se dire, peut-être à cause de la fatigue, de la gueule de bois, peut-être aussi qu’on se plaisait moins dans la vraie vie. On est reparti chacun de son côté, en s’embrassant une dernière fois mais sans même s’échanger les numéros.

De toute cette histoire, j’ai décidé de ne garder que le meilleur, la rencontre irréelle, les discussions impromptues, l’attirance inexpliquée, délivrée de toute notion de physique et d’esthétique ; c’était l’expression du plus pur et du plus simple sentiment de sociabilité, sans considération d’aucune sorte, comme lorsqu’on est petit enfant, pendant l’adolescence aussi, où les amitiés se font et se défont pour un rien. On rencontre un congénère, et, tout comme des petits renardeaux, notre réflexe le plus naturel est d’aller vers lui, de le renifler, de le sentir, de se frotter contre lui et de s’en faire un ami. Je préfère oublier le jour et nos têtes défaites, un peu honteuses, ne pas penser que seul l’alcool a permis cette affection mutuelle, et que la vie normale nous remettra finalement sur les rails plus vite qu’il n’en faut.

Commentaires

J'ai beaucoup aimé: l'insouciance de rencontres spontanées décrites avec exactitude.
(j'te lis depuis un moment mais j'attendais linstant T pour sortir de l'anonymat, instant T qui s'est présenté maintenant puisque je poste le premier commentaire, YES!, ce qu'on peut être puérile des fois...). Bonne continuation!

Écrit par : karine02 | mardi, 11 juillet 2006

Belle anecdote de mariage... et peu ordinaire!
Tes compagnes de la nuit étaient plutôt cool n'est ce pas...
moi aussi j'ai beaucoup aimé.
Je me suis régalée et ce soir, ça fait pas de mal! :o)

Écrit par : libellul | mardi, 11 juillet 2006

Libe : merci... Allez, ça ira mieux demain. Des bises.

Karine02 : salut, bienvenue et merci ! Je me demande parfois si les 20 ou 30 commentaires des habitués ne refroidissent pas un peu les nouveaux venus. C'est l'occasion de sortir de l'ombre, on dirait qu'il n'y a plus grand monde en ce moment !

Écrit par : thomas | mardi, 11 juillet 2006

:)

Écrit par : C6L | mercredi, 12 juillet 2006

Alors comme ça la mariée et ses soeurs étaient nunuches? hihihi!
tu as préféré te loger auprès des renardes très curieuses, et passer un joli moment sous une nuit étoilée de bulles de champagne...
à bientôt!
sophia

Écrit par : sofu | mercredi, 12 juillet 2006

J'ai lu que deux lignes pour l'instant; qu'est-ce qu'elle a la campagne dijonnaise qui va pas ??? dis-donc, tu veux qu'on s'explique sur ce point ?! Midi jardin des plantes; je t'attendrai vêtue de mon équipement de taekwondo... ah non ! 13h plutôt; à midi je vais chez le coiffeur;=)

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

"même quand je ferme un oeil je vois double"; hum... j'essaierai la prochaine fois que je serai saoûle (ce soir si tout va bien); mais je crois que ça n'a rien à voir...

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

"Je m’éloigne de la salle d’un pas mal assuré que je crois pourtant très digne"; hehehe ça m'arrive souvent aussi ça; au moment d'aller faire pipi et de traverser le bar car les toillettes sont tjs tout au fond; c'est marrant tu as l'impression que mille paires d'yeux se sont posées sur toi, que les conversations se sont figées; plus rien ne bouge sauf toi; tu centralises toute l'attention; et tu flippes pour arriver à marcher droit; tes bras t'encombrent, tu sais pas quoi en faire; c'est l'angoisse;

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

"deux jeunes femmes d’une trentaine assumée "; grrrrrrrrrrrr; pourquoi serait-il nécessaire d'assumer sa trentaine ? tu n'aurais pas écrit ça s'il s'était agi de deux minettes de 20 ans; comprends pas ce que tu veux dire par là...

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

mariage au Cliquot. ça va, tu fréquentes du beau monde toi... la prochaine fois pense aux copines, rapportes-en au lieu de tout boire comme un trou sans fond

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

"les deux terreurs ont absolument tenu à m'accompagner et regarder" whaaaaaaaaaat ????? bizarres ces meufs;

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

"une coupe en cristal à la main, avec une femme de chaque côté qui vous tient le bras et se délecte du spectacle en riant"; ça devait être pratique en plus; dis tu as combien de bras au juste ?

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

"peut-être aussi qu’on se plaisait moins dans la vraie vie"; c'est souvent ce qui arrive oui; et pas seulement dans le genre de situations que tu décris, genre coup d'un soir; ça arrive aussi avec des gens qu'on apprécie, et quand on commence à les fréquenter, pire à vivre avec, badaboum tout s'écroule; on s'aperçoit qu'on avait une image de l'autre qui ne correspondait pas à la réalité; et quelquefois même ce qu'on appréciait chez cette personne nous devient carrément insuportable dans la "vraie vie" comme tu dis; quoi de plus difficile que les rapports humains ?

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

"tout comme des petits renardeaux, notre réflexe le plus naturel est d’aller vers lui, de le renifler, de le sentir, de se frotter contre lui et de s’en faire un ami"; tu es expert en renardeaux ? c'est tout mimi ta conclusion;
dis monsieur tu me dessines un mouton ?

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

:-)

Écrit par : mil | mercredi, 12 juillet 2006

C6L, Mil : -- . .-. -.-. .. !

Sophia : pas nunuches, moches et vulgos !

Cara : merci pour ton analyse détaillée ! Dijon : rien à dire, très belle région. Connaissais pas ce coin là de la Bourgogne. En ce qui concerne les trentenaires, pardon mais c'est un fait, beaucoup n'assument pas (alors que c'est le plus bel âge des femmes...) Tant mieux si ce n'est pas le cas pour toi ! Pour l'épisode du pipi, j'ai mal expliqué ? Les filles me prennent chacune un bras, ce qui ne m'empêche pas de tenir mon verre d'une main et mon robinet de l'autre...

Écrit par : thomas | mercredi, 12 juillet 2006

Maintenant, je viendrai directement lire les commentaires de Cara sinon j'ai l'impression de lire 2 fois la note, alors que j'ai bien vérifié, je ne suis pas saoûle ;o)

Sinon parler cul et positions dégueu devant la Veuve Cliquot, je trouve ça *mal*.

Écrit par : Kir | mercredi, 12 juillet 2006

@kir: mais euuuuuuuuuuuuuuuuuh !!! c'était un commentaire de texte comme on faisait au lycée; et encore je vous ai épargné l'étude du champ lexical, allégories et autres métaphores ;=) hihihi; et moi j'adore le kir; je suis bourguignone alors c'est normal; c'est un peu la boisson officielle là-bas; alors je voudrais savoir pourquoi tu t'appelles comme ça ?
@thomas: si si c etait très bien expliqué; ça m'a fait beaucoup rire; (doivent me prendre pour une tebé dans mon bureau...); et quand même ça ne devait pas être pratique; elles devaient rire et faire trembler ton bras; t'as pas arrosé ton pantalon ?

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

Mossian va être ravi de voir son espace reconverti en salon de thé...
Alors Kir, parce que je ne crache pas sur la boisson du même nom, que je m'appelle Karine, qu'il ya une vague sonorité, et qu'une amie a peu d'imagination...
Merci, c'était vraiment très intéressant ;o)

Écrit par : Kir | mercredi, 12 juillet 2006

Bon weekend Kir et Thomas et tous les autres;

Écrit par : carareglisse | mercredi, 12 juillet 2006

"faire pipi depuis son costume italien" : j'adore le "depuis" :-D

Sinon, oui, ça doit refroidir les nouveaux.

Écrit par : anne k | mercredi, 12 juillet 2006

Ca m'rappelle un peu "une pièce montée" de blandine le caillet. J'aime ce genre d'histoires atypique, unique et un peu étrange.

Écrit par : elsalou | mercredi, 12 juillet 2006

Cara : week end ? ah, oui ! 14 juillet...

Kir : Voyons, tu es ici chez toi. D'autant que tu t'es toujours acquittée de la taxe, donc ça va ;)

Anne k : content que tu le remarques, ce mot m'est venu comme une envie de pisser.
Sinon, quoi, j'ai l'air prétentieux quand je parle des nouveaux ? Ah jsais plus quoi dire !

Elsalou : Merci ! mais c'est quoi une pièce montée de Blandine Le Caillet ??

Écrit par : thomas | mercredi, 12 juillet 2006

J'ai pas suivi...
Mossian pisse sur les nouveaux depuis son costard italien ?
Grande classe.

Écrit par : Kir | mercredi, 12 juillet 2006

ma remarque sur les nouveaux n'était pas ironique. perso, qd je vois 50 commentaires longs et un peu "private joke", j'ai tendance à aller voir ailleurs si j'y suis sans laisser de com, même si la note me parle.

je sais, je sais, on va me dire que j'ai pas de blog et que je peux pas comprendre et que c'est toujours les gens qu'ont pas de blog et bla bla bla... :-D

Écrit par : anne k | mercredi, 12 juillet 2006

C'est pas mon débat, mais j'ajouterais juste que chacun de nous, avant que ce ne soit un peu *private* a commenté au moins une fois...

Écrit par : Kir | mercredi, 12 juillet 2006

(t'augmenteras la facture Mossian, je prends la parole sans qu'on m'y invite. Je sais c'est plus cher)

Écrit par : Kir | mercredi, 12 juillet 2006

heu ... j'peux jouer avec vous ????
Suis nouvelle, bourguignonne, mariee, trentenaire, j'adore la veuve ... et j'assume le tout :))

Écrit par : S.(blabla) | jeudi, 13 juillet 2006

oui pardon c'est un livre! publié chez je sais plus qui qui a eu un succès certain depuis la rentrée de janvier je crois. D'autres précisions ..?

Écrit par : elsalou | jeudi, 13 juillet 2006

Anne k : oui, je comprends bien, suis d'ac. (Pas de blog, pas de blog...)

S.(blabla) : Salut ! Il me semblait que t'avais un blog toi, tu veux pas nous le montrer ou quoi ?!

Elsalou : Ca ira, c'est trrrrès précis ;)

Écrit par : thomas | jeudi, 13 juillet 2006

Je suis sans voix. Je reste bouche bée. Je n'avais pas conscience qu'un mariage en Bourgogne profonde puisse produire de tels effets. Je dois aller à un mariage en Pologne et n'en avais aucune envie. Mais après tout, avec une bonne vodka, qui sait??!!

Écrit par : Ana | jeudi, 13 juillet 2006

un tout petit blog de rien du tout ... rien de bien folichon ... prefere venir chez toi :)
bien plus drole !

Écrit par : S.(blabla) | jeudi, 13 juillet 2006

Ana : un mariage en Pologne ?! fonce, ça va être génial !!!
S. blab : n'importe quoi ! ;) Mais je retrouverai l'adresse !

Écrit par : thomas | vendredi, 14 juillet 2006

J'ai qd meme tel. a une copine en France ( Julie, 2 enfants ) qui etait a un mariage en Bourgogne il y a peu ! La traitant de chaudasse ... me suis bien amusee ... pas elle !!!!

Écrit par : s.(blabla) | vendredi, 14 juillet 2006

Moi je l'ai retrouvée l'adresse de S.(blabla)! Héhéhé! Et en + cher Thomas, toi zé moi y sommes linkés! Merci S.!!!

Écrit par : Ana | vendredi, 14 juillet 2006

De vous a moi , je passe beaucoup de bon temps avec vous !!!!

Écrit par : s.(blabla) | vendredi, 14 juillet 2006

Les commentaires sont fermés.