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vendredi, 25 août 2006

quarante-cinq (en rond)

Bon, c’est la fin des vacances, non ? La rentrée, même. Pas trop tôt. Je lisais l’autre jour l’interview de Vincent Mc Doom dans Voici : le journaliste lui affirmait que cette période était propice aux bilans. Ca ne m’avait jamais effleuré mais je trouve ça très juste, très pertinent. Finalement, on peut trouver du bon dans chaque lecture, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit je pressentais depuis un moment qu’avec le mois d’août finirait une période d’insouciance et de paresse, faite d’horaires décalés, saccadés, torturés, d’asociabilité croissante et pathogène, et d’un vide culturel et intellectuel qui commençait véritablement à poser problème. On pourra dire sans se tromper que cet été, à part plusieurs longs week ends ou mariages passés en dehors de Paris, et quelques jours disséminés de ci de là, au cours du mois d’août, entre la côte atlantique et la frontière belge, je n’aurais pas fait grand-chose. J’en arrivais même à sauter des repas, par flemme. C'est dire si, pour moi comme pour Vincent Mc Doom, il est grand temps de faire le point.

D’autant que Constance est rentrée avant-hier, mardi. J’ai reçu un coup de fil en fin d’après-midi, alors qu’elle débarquait gare de Lyon. Au téléphone, elle restait un peu muette comme à son habitude ; je lui ai proposé de la rejoindre chez elle, et de lui préparer un petit repas bien brûlé comme moi seul en ai le secret. « A moins que tu ne préfères qu’on sorte dîner ? – Comme tu veux… » Les retrouvailles furent curieuses, on ne savait pas trop quoi se dire et chacun regardait ses pompes en souriant bêtement. Sa peau a bronzé, par endroits, avec des marques de maillot partout et des coups de soleil sur le reste. Ses cheveux, ses sourcils ont visiblement éclairci. On lui découvre des tâches de rousseur délicieuses sur le haut de la poitrine, les épaules et le dos. Elle ramène des yeux très bleus, tellement plus foncés que d’habitude ; on y voit la fatigue d’avoir beaucoup ri. Elle a l’air… changée. « Tu crois ? » Je sais de quoi je parle : plus d’un mois qu’on ne s’est pas vu. C’est ainsi, Constance peut parfois disparaître des semaines ou des mois entiers, sans donner de nouvelles, répondant à peine à son téléphone. Il ne faut pas s’en inquiéter, et pour ma part, j’ai cessé d’espérer découvrir un jour tout ce qui lui passe par la tête. Et puis un beau matin, de manière aussi impromptue qu’elle s’était éclipsée, elle revient, comme si de rien n’était. Elle fait « salut » dans un demi-sourire, la tête inclinée, et attend qu’on lui parle. Au début c’est déroutant, mais on s’y fait très vite.

On a mangé chez elle une tarte jambon-courgettes, préparée du mieux que j’ai pu, c’est-à-dire plutôt mal. Assez vite, on en est venu à parler du type qu’elle a rencontré, chez ses amis, au sud de Toulouse, et avec qui elle m’avait avoué avoir couché. Un petit dérapage, comme le mien j'imagine. L’alcool, sans doute, le soleil, la piscine. C’est excusable. Tu parles ! j’ai failli avaler de travers. Alors c’est bien simple : ma belle a passé trois jours et quatre nuits accrochée à un type que je ne connais même pas, qui s’appelle Thomas comme moi, en plus, et qui a eu tout le loisir de la baiser tranquille dans tous les sens avant de repartir vers sa chère ville de Marseille. Bonnes vacances mon pote ! Vas-y, prends mon nom, tape-toi ma copine, j’ai du boulot pour toi aussi si tu veux ! Tsss… On a beau être prêt à tout avec une fille comme Constance, et savoir qu’on n’est pas amoureux, et accepter le fait que l’un comme l’autre, nous voulions rester libres avant tout, il y a des moments où l’on préférerait enfin une relation stable, avec une femme un peu normale, qu’on aimerait et dont on serait aimé. A mon tour, par honnêteté et pas mal aussi parce que j’étais blessé dans mon amour-propre, je lui ai avoué le coup de l’autre fille, sans toutefois trop rentrer dans les détails ; et tout en parlant je nous trouvais pitoyables, tous les deux à nous déballer nos infidélités comme de banals souvenirs de vacances. Il n’y avait aucune animosité, aucune tension entre nous, rien à voir avec un règlement de compte ni même une explication entre couple, puisque ça n’arrivera jamais entre nous, puisque notre liaison est insipide et triste, vaine, vide de sens ; et moi, avec ma part de tarte à la con, j’ai ressenti comme si souvent en ce moment l’envie d’envoyer tout balader, et de recommencer autre chose, enfin, ailleurs, en mieux.

Alors je crois que j’ai envie de déménager. Enfin, plus exactement, d’opérer une translation vers un autre arrondissement, n’importe lequel. Quoique non, pas le seizième. Ni le quinzième, ou même le septième ; bon, d’accord, pas n’importe quel arrondissement. Mais quitter mon quartier, ma rue Monge, au moins j’arrêterais de fantasmer sur toutes les étudiantes de Censier. J’ai déjà des vues sur d’autres appartements… D’autre part, j’en ai assez de mon travail, qui est beaucoup plus routinier qu’il n’en a l’air. A moins que ce ne soit pareil partout ? Et d’ailleurs, que pourrais-je bien faire d’autre ? Je me pose aussi des questions sur Constance, bien entendu, que je n’ai certes pas envie de perdre mais que n’aurai jamais totalement non plus. J’aimerais, enfin, apprendre à mieux réguler les notes de ce journal, et plutôt que d’écrire tous les jours comme un acharné pour finalement n’en publier que le dizième, m’attacher à rédiger un ou deux billets par semaine, à horaires relativement fixes. Et puis cesser de tout lire, partout, pour rien. Ca me fatigue. Voilà, on y arrive : je suis fatigué. Lassé de ne rien faire, et de ne jamais aller nulle part, ne jamais rien construire. Ca chauffait dans ma tête, cette nuit aux côtés de Constance ; elle dormait tout son saoul et moi je ruminais. J’ai fini par m’endormir vers quatre heures, tout plein du désir de changement, de projets, d’avenir.

Et comme par ironie, comme pour me rappeler que malgré ma volonté d’aller toujours de l’avant, tout me pousse décidément à tourner en rond, à revenir sans cesse en arrière, j’ai rêvé dans la nuit, pour la seconde fois cette semaine, que Sidonie m’embrassait. Ca a beau être ridicule, j’ai encore maintenant, deux jours plus tard, la mauvaise humeur bien nouée dans la gorge, dans les yeux et dans le cœur. Alors ces grandes résolutions, ces changements radicaux, ce sera peut-être pour l'année prochaine, ou pour janvier, tiens. C'est à ce moment qu'on fait des bilans, et non pas à la fin des grandes vacances. Je l'ai toujours dit : il n'y a que des niaiseries dans Voici.

Commentaires

un truc est sûr: Constance t'aime, une femme n'entretient pas une relation aussi longue (et compliquée) juste pour baiser. Et le fait qu'elle t'ait racontée son aventure avec l'autre type c'est simplement pour attirer ton attention, pour que tu te rendes compte que tu peux la perdre ou une connerie dans le genre (les filles sont tordues parfois,non souvent).
Maintenant je m'excuse auprès de toute la population fémine d'avoir dévoilé un de nos stratagèmes les plus odieux.
Allez dans l'attente d'un nouvel article, à bientôt.

Écrit par : karine02 | vendredi, 25 août 2006

Ah!Ah!!!! te lire de bon matin, rien de tel pour bien commencer la journée!
Pour moi, septembre est le moment idéal pour faire un bilan complet. Cela date de mes 10/11ans, avant de rentrer en sizième, où je me suis dis qu'il était temps de cesser d'être toujours dans la lune, et de devenir, très concrètement, une bonne élève... (cette remise en question, a marché, depuis, le mois de septembre est un mois-repère!)
ton histoire avec Constance est très floue, j'ai l'impression que tu l'aimes, surtout dans la façon que tu as à amener au sujet "Constance"(au niveau de l'écriture), mais ensuite quand tu parles de votre relation c'est du vide.
Au niveau du style de l'écriture, de la forme : tu l'aimes ; mais au niveau des mots, du fond... c'est pas trop ça!
Alors, je ne comprend pas.
Conseil : mets-toi dans la peau du mois de septembre, poses-toi sur une chaise la moins confortable, dans une pièce, la plus petite, peu éclairée... et poses-toi les questions du moment, à ces questions, donne une réponse. Ainsi, tu auras fait le bilan!
(en pointillé, tu pourras aussi pratiquer des marches (matinales ou nocturnes) en te posant ces mêmes questions, et donnant des réponses déterminées, déterminantes!)

hihihihi
sophiasofu
bises!

Écrit par : sofu | vendredi, 25 août 2006

Tout envoyer valdinguer et recommencer ailleurs/avec quelqu'un d'autre est loin d'être la solution, j'en sais quelque chose (et c'est pourtant l'histoire de ma vie)...

C'est marrant Thomas (et surtout n'y vois pas une insulte) je ressens presque dans cette note une infime envie de stabilité, de normalité consensuelle... et de "vie productive" aussi...

Écrit par : Ana | vendredi, 25 août 2006

Karine02 : ah bon tu crois ? Mais notre relation n'est pas si compliquée... Enfin en tout cas, merci de m'apporter ton point de vue féminin, c'est exactement ce qu'il me faut ! :)

Sophia : L'affection, la tendresse, ça se transcrit, mais l'amour ? C'est ce qu'on disait pas plus tard que dans la note précédente. Bref non, je ne pense pas être amoureux, enfin, j'en sais rien.
Sinon quand tu dis que tes résolutions ont été tenues, tu veux dire que t'es devenue une bonne élève ? Et au fait, c'est quoi "pratiquer des marches (matinales ou nocturnes) ? Monter et descendre les escaliers en se grattant la tête ? ;)

Ana : Je crois au contraire qu'il serait bon que je m'impose des changements. Comme tu dis, besoin de stabilité et de vie productive... de normalité consensuelle, heu, n'exagérons rien quand même ! ;)

Écrit par : Thomas | vendredi, 25 août 2006

Si je pt me permettre de mettre le nez dans tout ça...
Karine02: vile traitresse...lol
Thomas, pour quelqu'un de pas amoureux, tu te poses des questions de stabilité, "fidélité", etc... qui sont plutôt bien imitées! A mon humble avis, Constance a peur. Elle a peur d'elle-même, de l'attachement qu'elle peut éprouver, pour les gens, les choses, les lieux...Toi.
Elle n'a pas confiance en elle, et passe son temps à disparaitre pour mieux réapparaitre, comme pour se prouver qu'elle n'a besoin de rien ni de personne. Et puis elle doit avoir envie de préserver votre relation. Justement; elle ne vt pas que tu t'habitues à elle, que tu la regardes comme un meuble, que tu l'aimes parce que tu l'aimais hier et que tu te réveille tous les matins avc elle sans jamais te poser. Elle voudrais que tu la regardes preque émerveillée, ce que tu sembles faire lorsqu'elle réapparait. C'est le but. Et si elle te parle de cette "aventure" tu as raison, c'est pour te montrer qu'elle pt se passer de toi. Mais tu as aussi tort... c'est le mythe Sartre-Beauvoir, il y a les amours contingents, son aventure, la tienne, physiques mais pas mentales ni sentimentales, et les amours nécessaires: votre relation.
C'est beau un couple Sartre Beauvoir. Mais c'est aussi désespérant. c'est un peu l'histoire du mien ( en certainement moins intellectuel!), et effectivement, lorsque la nuit arrive et qu'il ne reste que moi et moi, bercée par son LEGER ronflement, je me prends à rêver de stabilité. Mais ça ne l'incluerait pas forcément. Tu n'arrives pas à vivre avec elle mais peut tu vivre sans...?
Désolé, c'est un peu long. Mais je voulais te le dire.

Écrit par : Babeth | vendredi, 25 août 2006

Oui, je suis devenue une très bonne élève jusqu'en terminale et puis...

A chaque fois c'est pareil, il faut que je lise tout ce qui précède... Grrrrr!

Mais non!!!! Une marche matinale, ou nocturne, c'est par exemple une marche comme celle dans "vingt-six (les choses du matin)", qui te permet de mettre à plat plein de trucs.
Moi je fonctionne comme ça en tout cas, je marche donc je pense!
à+
Sophiasofu

Écrit par : sofu | vendredi, 25 août 2006

Pas amoureux je crois, mais ai-je le droit de donner un avis ? Je ne suis rien !!
Pas envie d'etre tout a fait seul, peut etre. Nous ne sommes pas Thomas Mossian, nous te devinons .. parfois.
Triste, fatigue et une grosse envie de changement tout simplement.
Je continue a penser que nous en sommes tous aux annees, mois, semaines des petits bilans : qui suis-je, que fais-je, ou vais-je ... et que tu sois marie, celibataire c'est pareil.
Tournant de vie ??? Je ne sais pas.
Juste un passage parmi tant d'autres.
Savoir si nous avons fait le bon choix.
Demenager ?? Je ne sais pas si ca tranformera vraiment ta vie .. ta poussiere se sera juste deplacee plus loin, mais restera la meme ...
Mal de saison, mal de 30 ans ...

Écrit par : sblabla dubitative | vendredi, 25 août 2006

elles ont tout dit. pose toi . et regarde en face.

Écrit par : Cécile | vendredi, 25 août 2006

Babeth : welcome et merci ! Le couple Sartre-Beauvoir, sur le papier ça en jette mais dans l'absolu ce n'est pas du tout ce à quoi j'aspire. Beaucoup trop intellectualisé. Je ne pense pas que Constance ait peur ; par contre, je crois sincèrement qu'elle n'a besoin de rien ni personne. Sa force vient de son détachement de tout. Quant à savoir si je peux vivre sans elle... La réponse est oui, je crois.

Sofu : oui ben je dois pas être bien réveillé moi ! j'avais rien compris !!! Mais en effet, "je marche donc je pense", ça fonctionne pas mal. Encore faut-il avoir une destination : si, si, j'insiste !

Sblab : pas envie d'être tout à fait seul, oui, c'est sûr. Déménager, encore une fois ce serait juste pour me poser dans un endroit neutre, sans Constance ni Sidonie. D'ailleurs tout le monde me parle de Constance, mais c'est beaucoup à Sido que je pense en ce moment...

Cécile : regarder en face, c'est mon leitmotiv. Dans ce journal aussi, je fais particulièrement attention à ne pas trop raconter de souvenirs, à ne pas trop ressasser le passé. Merci de ton passage !

Écrit par : Thomas | vendredi, 25 août 2006

Thomas Mossian lit Voici.
Le mythe s'effondre...
;P

Écrit par : éliiiiiiiiise | vendredi, 25 août 2006

Thomas est un homme.
Etonnant, charmant ( mais ) un homme.
Tout comme nous .... pas bien de penser au passe !

Écrit par : sblab | vendredi, 25 août 2006

Tu veux une destination...? franchement tu es terrible là!
Cette année je vis en centre ville, (Toulouse, comme tu sais) et je me régale de trotter au travers des rues, j'observe les façades, les gens, les boutiques et grands magasins, je ressens les ambiances différentes... et durant ce temps de la marche, (d'un pas dynamique!) je réfléchis à des tas de trucs... mon avenir, mes projets... et je me fixe quelques objectifs, que je note ensuite, sur des papiers volants.

S'il ne pleut pas sur Paris, fais de même... tu veux une destination, euh... le quartier des Halles, Eglise Saint Eustache, 9 rue du jour... et tu verras pour quelle enseigne je travaille... hihihi!
ça te fera une marche de 4 à 5 km... c'est très bien!
(ah!!! la rue Montorgueil...humAAAAhhhh! Paris me trouble!)
à+

Écrit par : sofu | vendredi, 25 août 2006

Deux êtres peuvent tout à fait ne pas s'aimer mais ne pas réussir à s'arracher l'un à l'autre. Ca dure un temps. Le temps de se dire qu'on n'est plus heureux ainsi. Reste à savoir qui le dira en premier.

Écrit par : Moon | vendredi, 25 août 2006

Un ptit coup de mou, Thomas de mon coeur?
Raconte à Tata Julie...

Écrit par : JulieCosette | vendredi, 25 août 2006

Eliiiiiiiiise : il fait caca aussi ;)

Sblab : un homme, un homme... Pas bien de penser au passé, je sais bien. J'ai horreur de ça.

Sofu : génial ! Curiosité piquée au vif. Je vais aller y faire un tour, demain, tiens. T'as vécu à Paris ?

Moon : eh ben c'est gai. Tu crois que c'est ce que je devrais faire ?

JulieCosette : J'adore quand tu m'appelles comme ça. Dis-donc c'est surtout toi qui a des choses à raconter, si je m'en réfère à un certain com chez Cara... Non ? ;)

Écrit par : Thomas | vendredi, 25 août 2006

Nooooooon je te crois pas !
Pas toi !
Pas ça !
J'aurais même préféré que tu lises Entrevue...
;P

Écrit par : éliiiiiiiiise | vendredi, 25 août 2006

Sois je m'exprime mal, sois t'es pas encore réveillé...

Je travaille pour une certaine "enseigne", et pour cette dernière j'ai dû suivre un stage de 15 jours sur Paris, au 9 rue du Jour, en juin 2003... c'est alors que j'ai eu le," LE coup de coeur" pour Paris la Grande, Paris la Merveilleuse!!!

on travaillait 6/7, plus de 50h par semaine , nous étions logées près du métro Bonne Nouvelle... et je me réjouissais de passer par Montorgueil, puis j'errais le soir vers le passage Joffroi.
Il ne me restait que le dimanche pour visiter Paris... j'ai marché toute la journée, (objectif : ne pas prendre le métro), mais respirer l'air de cette ville, m'imprégner de chaque quartier visité:
Montmartres, Marché St Pierre (vive le tissus), les Buttes Chaumont, Père Lachaise, Austerlitz, longer la Seine pour arriver à la Tour Eiffel et manger une glace, seule souriante, ravie... longer la Seine à sens inverse, et rejoindre l'Hotel Ste Marie (métro Bonne Nouvelle)... Magnifique! (mal aux pieds!)

J'espère que tu résisteras à Mappy et aux Pages Jaunes... c'est une boutique très colorée tu verras!!!
Je suis "bébête" je crois, je suis super contente que tu y ailles et j'attends un rapport précis sur ta journée de demain!
hihihi!
sophiasofu

Écrit par : sofu | vendredi, 25 août 2006

hé un revenant j avais plus de tes news ...

Écrit par : O' | vendredi, 25 août 2006

Thomas, je vois que tu ne laisses passer aucun détail.

Ba écoute non, rien de spécialement neuf.

Je ne te raconterai donc pas avec quelle sensualité il m'a détaché les cheveux, puis comment il a calé son cou dans le mien.
Ni à quel point il a besoin du contact physique (main, genou, non rien de plus) comme un gamin avec sa mère.
Tu ne sauras pas non de quelle façon je m'efforce de le laisser venir ni dans quelle mesure ça marche.
Je ne te dirai pas non plus qu'il a un taf à faire rêver toutes les minettes (moi y compris).
J'avouerai pas non plus que j'ai passé la matinée suivante à empester le gel douche de mâle et surtout à me maudire de m'être levée pour aller au taf.

La vie, quoi. Rien de torride.

Écrit par : JulieCosette en mode fantasme | vendredi, 25 août 2006

Un petit côté nouvelles pour dames / de Somerset Maugham avec lectorat idoine ?

dis,mon grand, j'ai une idée : pourquoi ne pas organiser un WE avec l'illustre Cé dont le coeur balance entre deux garçons ?

(petit aparté : Cé, si tu passes par là, depuis que je te lis, j'ai arrêté amour, gloire et beauté. tu es trop forte. sans ironie aucune)

Écrit par : anne k | vendredi, 25 août 2006

Sofu : Mappy ? Pages jaunes ? Non mais tu me prends pour qui ? ;) Rapport détaillé, pas de problème. Pour Paris, si jamais tu y retournes, tu sais qui il faut prévenir !

O' : je ne t'oublie pas...

JulieCosette : Très mystérieux tout ça. Bien l'impression que ça remet complètement en question nos projets de vacances ensemble. Dommage !

Anne K : Somerset Maugham, connais pas (mais les recherches sont lancées). Si c'est ironique, je comprendrais avec trois jours de retard, ça va être génial ;) Quant à Cé, merci, c'est pas franchement mon genre. Et puis vois-tu je préfère déballer moi-même ma vie sur mes pages, ça m'ennuierait qu'elle le fasse sur les siennes comme c'est la cas avec ce pauvre Elément Particulier... Cé, si tu passes par là, sans rancune aucune !

Écrit par : Thomas | vendredi, 25 août 2006

Thomas, bien entendu ça ne perturbe pas notre projet de vacances. Lui c'était un "beau passant" ;)

La Thailande, ça te botte?

Écrit par : JulieCosette | vendredi, 25 août 2006

c'est ce que je craignais. l'héroïne de soap est toujours injustement vilipendée. Les filles adorent la détester secrètement et les garçons font semblant de la trouver vulgaire.

ce qui la sauve, c'est qu'elle s'en tape. elle rebondit toujours au bras d'un beau ténébreux ou d'un pseudo nihiliste "sporstcarisé", vêtue d'une tenue improbable dans un cadre féerico-kitsch qui fleure bon le jasmin mediterranéen où l'ylang-ylang tropical sur fond de musique vaguement lounge.

allez, boude pas. je la trouve très bien, cette note. même si, sur le fond, ta Constance, je lui secouerais bien un peu les puces ! viens vite faire un bécot à marraine et quittons-nous bons amis.

Écrit par : anne k | vendredi, 25 août 2006

youpi!

à+

Écrit par : sofu | vendredi, 25 août 2006

Bizarre, moi je n'arrive pas du tout à réfléchir en marchant ! Je regarde trop les choses, les gens, les petites scènes de la vie quotidienne... et déjà comme ça, j'arrive à me prendre les poteaux, alors en réfléchissant, imagine !
(Etais-tu chez le dentiste ? non, ce serait le Voici de Septembre dernier. Remarque, je ne savais pas que V.MacDoom existait encore... ! Tu achètes vraiment Voici ? Ha bon.)

Écrit par : Mimi | vendredi, 25 août 2006

Bon alors que vas-tu faire ?
Vas- tu planter ta tente ailleurs ? As tu decide si tu vas te degager de ta relation (sans issue ) avec C. ?
Radical ou une chose a la fois ... pas facile.
Mais de quoi je me mele ...
Big hug, embrassade et tendresse

Écrit par : sblab | vendredi, 25 août 2006

(Le suspens persiste...)

La suite? La suite? La suite? s'il vous plaît monsieur...

Écrit par : l'Amazone | samedi, 26 août 2006

Si tu as l'écriture dans le sang ouvre-toi les veines et profuse. Pour que ça ne se finisse pas en hémorragie interne, en caillot dans le bulbe. En tout cas avoir lu ce billet me force à commenter. Nous aurons suffisamment le temps de nous taire. Et de ne plus coucher.

Écrit par : Jonas de Dieppe | samedi, 26 août 2006

Cooool. Quelle joie intense de découvrir tous ces commentaires quand on rentre de sa cuite du vendredi soir. Bon, je vois triple alors je vais faire de mon mieux pour répondre :

JulieCosette : c'est plutôt l'Italie qui me botte. Pardon. J'ai pas pu m'en empêcher

Anne K : hey, mais c'est MOI qui m'en tape ! ;) Sinon t'as raison pour Constance, mais franchement j'aimerais t'y voir...

Mimi : ben ouais, ça m'arrive d'acheter Voici, mais je reste lucide... ça m'évite de me prendre des poteaux dans la rue !

Sblab : merci pour le big hug, ça m'émoustille complètement. Si tu continues comme ça l'affaire Constance sera vite pliée ;)

L'Amazone, salut, bienvenue, la suite, la suite, ouais, d'accord, ok !

Enfin, Jonas, merci... C'est très $%?# ce que tu écris. A vrai dire là c'est plutôt l'alcool que j'ai dans le sang. Et j'ai toujours été plus révolver que cutter :)

Écrit par : Thomas | samedi, 26 août 2006

bouloulou .. je ne peux pas faire grand chose de mon Etat !!!
Femme mariee et eloignee ... emoustille ?? L'alcool parle pour toi !
Plus de fumette ???

Écrit par : sblab | samedi, 26 août 2006

Couuuuuuuuuuuuuuuuucou !!! I'm back. Et j eretrouve un véritable gynécée dans tes commentaires. Que de femmes autour de toi thomas... ;-) biz

Écrit par : Brige | samedi, 26 août 2006

pfffff; mais dis donc c'est jour d'affluence ici; je voulais donner mon avis, mais je pense que ce n'est plus la peine vu que tu en as déjà eu 50 ans; mais si je vais te le donner quand même; Constance et toi ça m'a tout l'air d'être une relation de confort; alors pourquoi pas; ça a ses avantages; à condition de l'assumer et d'ARRETER de se poser des questions; (de toute façon à partir du moment où tu te poses la question de savoir si tu es amoureux ou pas; la réponse me semble évidente; soit tu ne l'es pas du tout; soit pas suffisamment); ses inconvénients aussi; comme le manque de passion par exemple; je t'imagine très mal cherchant un amour stable, durable, pèpère; ou alors je te connais mal; (oui ça c'est sûr...); (bref); je pense que ce qu'il te faut mon petit chéri c'est quelque chose de fort; d'intense; de grand; qui te soulève le coeur; et il y a là juste sous ton nez une bonne dizaine de femmes, des vraies attention, qui sont folles de toi; y'a plus qu'à concrétiser; alors ARRETE de trop penser; c'est pas bon à force;
JULIECOSETTE : hey tention ça ressemble à mon bisounours ta description; pas touche !!!! l'est à moi celui-là; je sais pas pour combien de temps; on verra ça au jour le jour;

Écrit par : carareglisse | samedi, 26 août 2006

Auriez vous parlé d'autre chose si vous n'aviez pas mangé de tarte courgette-jambon ? Constance, c'est pas un prénom qui veut dire "toujours mais pas tout le temps" ?

Écrit par : FritztheCat | samedi, 26 août 2006

pourquoi j'ai écrit 50 ans ???
ah et j'ai oublié de demander : je ne me rappelle plus bien pour sidonie; tu peux resituer ??? (naaaaaaaaaaan ne me dis pas de tout relire;)

Écrit par : carareglisse | samedi, 26 août 2006

(Note pour moi-même : penser à commenter beaucoup plus tôt)

**********

Je ne l'ouvre pas souvent, enfin pas de cette manière, mais y'a des choses qui me surprennent, donc je vais déroger à ma règle.

Je peux comprendre à la limite, qu'à force de lire Mossian, d'essayer de s'en faire une idée, de tenter de le percer à jour (quitte à oublier la donnée de départ, à savoir ce *personnage de fiction qui existe réellement*), on en vient à énoncer des avis sur sa personnalité, sur ce qu'il peut ressentir etc... (bien qu'à mon avis, le monsieur est bien trop compliqué pour qu'on en cerne, de si loin, un dizième. Mais bon...)
A la limite.
Là où je suis surprise, c'est qu'on en arrive à penser presque pour cette *pauvre* Constance, qui en plus, ne demande rien à personne, elle.
Quand je vois Karine par exemple écrire "c'est sûr Constance t'aime", ça me fait drôle.
Et Karine, c'est pas une critique spécialement. Je suis assez d'accord sur les femmes tordues et la petite démonstration. C'est juste que c'est tellement propre à chacune, que ces généralités m'effraient.

Bref. Rien à dire de plus sur la note que tu ne saurais déjà. T'es un grand garçon hein ;o)

Écrit par : kir | samedi, 26 août 2006

Tout ça...

Écrit par : Zoé | samedi, 26 août 2006

Sblab : ah ! la vie est dure... La fumette, ça doit rester occasionnel. Et puis j'ai un peu honte, à mon âge... ;)

Brige : houlà, ça me fait tout bizarre d'écrire ton nom ! Gynécée, gynécée, il y a quand même Jean-Hubert, Jonas de Dieppe et FritztheCat. Et bien sûr, l'incontournable monsieur la Fée. Alors, hein... ;) Welcome back anyway !

Cara : que dire à part que je suis entièrement d'accord avec toi ? sauf pour le 50 ans bien sûr ;) (drôle de lapsus !) Mais faut dire ce qui est, cette relation ne me convient plus... Bon et Sidonie, c'est celle d'avant, ça s'est passé à peu près pareil, duré 2 ans ; je pensais en avoir rien à foutre mais quand elle m'a dégagé pour un autre j'étais complètement abattu, je le suis encore d'ailleurs. Il y a du nouveau sur elle - mais pas entre elle et moi...

FritztheCat : toi tu m'as pas l'air d'être le dernier des idiots... Constance, c'est exactement ça.

Kir : l'avertissement en bas à droite est la première chose que j'ai rédigée de ce journal. J'y ai à peine réfléchi et pourtant il me convient encore tout à fait, je n'aurais pas mieux pu le formuler. Bref, qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est faux, qui existe, ou pas, et dans quelle mesure, c'est à chacun de voir... Mais je suis sincère, promis.
PS ça fait 2 fois d'affilée que tu "déroges à ta règle"... on s'y habituerait presque :)

Zoé : tout ça quoi ?

Écrit par : Thomas | dimanche, 27 août 2006

"Moi, Thomas M, personnage de 50 ans, psychanalysé par des femelles virtuelles" :-D

Écrit par : anne k | dimanche, 27 août 2006

Tout ça = tous ces commentaires, toutes ces remarques, tous ces conseils, toute cette implication, tout ce petit monde virtuel qui s'agite afin de prodiguer un avis éclairé à un personnage dont il est impossible de prime abord de savoir s'il est réellement virtuel ou virtuellement réel. A moins que les afficionados(as) n'aient eu d'autres contacts avec l'auteur et par là-même obtenu confirmation de son existence ailleurs que dans la vie rêvée des anges. Bref, je m'interrogeais... Je faisais part à voix haute ou plutôt à mots écrits de la première réflexion ayant traversé ma petite tête à la vue de ces multiples réactions de tes lecteurs (devrais-je dire lectrices ?). Voilà Monsieur Mossian.. ;-)
PS : Je précise qu'Anne K ce n'est pas moi... ;-)

Écrit par : Zoé | dimanche, 27 août 2006

j'pensais pas que vincent mc doom pouvait entrainer une telle reflexion.. mais cnt t'en es arrivé à lire voici ? quel désespoir t'a poussé à cet acte indescriptible ?

Écrit par : elsalou | dimanche, 27 août 2006

Alors???alors?
Es-tu arrivé à bon port? as-tu fait une bonne marche façon "bilan de septembre"?
Bonne soirée!
Sophiasofu
(PS : on vient de se croiser!)

Écrit par : sofu-impatiente | dimanche, 27 août 2006

fff, c'est toujours aussi beau, aussi émouvant que là, gaie comme une pinçonne, ton billet me fait poser des questions.
déménager pour évacuer le passé est simple, mais l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. quel choix cornélien: 16è, 15è, 7è...et si tu cherches de l'étudante fraîche à croquer, rassure toi, elles rentrent toutes pour toi dès la semaine prochaine.
cette fille Constance a l'air de t'avoir emprisonné le coeur. quand un homme se soumet aux aléas que lui impose une femme, si c'est pas de l'amour, je ne sais pas ce que c'est (un besoin de s'envoyer en l'air? on dirait pas en tout cas)

et pour les bilans, on a toute l'année, c'est comme les bonnes résolutions du 31/12, on les respecte jamais!

(évite Voici, lis Public, c'est "plus mieux"!! et après Tintin, Tom Tom & Nana, je dévoile mon amour pour les lectures hautement philosophiques!!)

Écrit par : Dorothée | lundi, 28 août 2006

Anne k : tu me donnes 50 ans d'espérance de vie ?! C'est généreux !

Zoé : mon ambition est d'arriver à donner de la compassion aux gens quand mon tamagochi mourra ;)

Elsalou : ben, Voici, pourquoi pas ? J'aime bien les trucs bas de plafond moi. Je te rappelle que je suis un fan du Maillon faible !

Sophia : en fait de marche, j'ai pris le métro :) Tu reconnais ?
http://mossian.blogspirit.com/images/rue-du-jour-w.jpg

Dorothée : "gaie comme une pinçonne" ?! Mince alors ! :D

Écrit par : Thomas | lundi, 28 août 2006

et oui, on dit gai comme un pinçon donc gaie (IE hein) comme une pinçonne :)
ou croqueuse de vie
ou excitée comme un pucelle (on dit bien excité comme un puceau...)
bref, you got it!

Écrit par : Dorothée | lundi, 28 août 2006

Non il n'yn a pas que des niaiseries dans voici ! Je m'insurge ! J'ai écris pour eux des choses hautement philosophiques du style : Comment avoir les fesses de J Lo ou encore Comment être aussi heureuse que Terry Hatcher ? Des questions essentielles !

Écrit par : Carolinedaily | lundi, 28 août 2006

C'est pour ca que nous lisons tous Voici, caroline !!!

Écrit par : sblab a Caro | lundi, 28 août 2006

Que d'émotions! je trouve très touchant ce croquis, il a un style direct, sobre très plaisant, en as-tu fait d'autres?
pourquoi ne publies-tu pas des croquis, parfois?

Si un jour tu as une demande particulière, comme un jeu de piste toulousain ou autre chose qui te passe par la tête, je suis partante, je réaliserai quelque demande que ce soit (raisonnable!), avec grand plaisir!
(Je me sens redevable de l'offrande que tu me fis en ce 26 août!)
Bonne soirée
sophia-sofu

Écrit par : sofu-émue | lundi, 28 août 2006

Dessine moi un ....

Écrit par : sblab | mardi, 29 août 2006

Dorothée : excitée comme une pucelle ?!? :D

Caroline : Ben oui, pourquoi tu crois que tout le monde le lit... ? Je suis sûr, en plus, que ce genre d'article est vachement dur à écrire : justement parce qu'il n'y a rien à dire.

Sofu : ravi que ça t'ait fait plaisir ! Ne te sens pas redevable pour autant, mais oui, je réfléchis à ce que tu pourrais faire pour moi :) Quant à savoir pourquoi je ne publie pas d'autres croquis sur ces pages... je ne sais pas, ça viendra peut-être un jour. Pour l'instant, je n'ai rien de bien terrible à proposer. Merci, bises !

Sblab : et merci pour tout ;)

Écrit par : Thomas | mardi, 29 août 2006

essaye closer ou encore public....

Écrit par : O' | mardi, 29 août 2006

bah oui Thomas, une pucelle, tant qu'elle a pas eu son 4 heures, elle est excitée!!!

Écrit par : Dorothée | mardi, 29 août 2006

Ouais enfin, 4 heures faut pas déconner : on finit par en avoir marre à la longue :-p

Écrit par : JulieCosette | mardi, 29 août 2006

Ah la rue du Jour... Et son bal de pompiers...
J'aimerais bien que tu me fasses la rue de la Nuit, tiens. Elle n'existe pas ? Et si tu l'imaginais ?
Bon, mon cher Thomas, je n'ai pas pris le temps de tout lire.
Ta cour est en forme.
Sinon, pour ce que tu me demandais en haut de l'échelle, là-haut, si haut ("tu crois que c'est ce que je devrais faire?"), ce n'est pas ce que j'écrivais. Je ne te conseille rien si ce n'est de faire ce qui te rend heureux. Mais encore faut-il le savoir ? Et tu sais que je ne suis pas bien placée pour le savoir.

Bonne nuit petit croqueur de rues, je vais me coucher. Enfin du silence, enfin rentrée, enfin libérée du bruit infernal de la TV...

Écrit par : Moon | mardi, 29 août 2006

on en m'avait donc pas menti ... tu es humain et tu lis Voici ... ;-)

Écrit par : Mini Fée | mercredi, 30 août 2006

Ma Fee ? Crois qu'il dine chez Ronald ??? ;-)

Écrit par : sblab | mercredi, 30 août 2006

Euh... je commence à être en manque là!
il me faut ma perf. de mots mossianesques, ou pourquoi pas un "Jean-William" de 1994... un signe de vie, une phrase... un mot.
Bises
sophia-sofu

Écrit par : sofu-émue | mercredi, 30 août 2006

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