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samedi, 20 mai 2006

dix-sept (l'amour)

J’ai pris une grande décision. Une décision fondamentale.

La fin de cette phrase marquera mon arrêt total et définitif de toute tentative de baise. (Ca y est.) C’est-à-dire : je cesse par la présente de passer toute mon énergie dans d’improbables recherches de maîtresses, plans cul, assouvissements de fantasmes, coups de bite (pardon, pardon d’être vulgaire) et autres relations d’ordre sexuel sans qu’il y ait un espoir d’amour, de début vie commune, de construction quelconque à la clé.

La déception et le poids de l’échec m’écrasent. Me dépriment. Me minent le cœur et l’esprit. C’est une vraie, une totale remise en question. De celles qui non seulement font avancer, je le souhaite ; mais aussi - je le crains - qui font changer. Un retour sur soi. Une mise à distance, une mise en abîme : chercher à savoir qui l’on est, chercher à savoir pourquoi l’on est, pourquoi et comment on agit, pourquoi on est seul, pourquoi on éprouve le besoin d’une compagne - et quelle compagne. Alors que j’approche de mes quinze années de vie sexuelle, presque la moitié de mon âge, je me rends compte avec effroi que j’ai passé tout ce temps à baiser avec le vent, à baiser du vent, ma semence rare et précieuse, mon potentiel de vie, disséminé aux quatre vents. Pas une fois je n’ai fait l’amour. Pas une fois j’ai aimé en aimant. Seigneur, quelle catastrophe. Je ne sers à rien ni personne sur cette Terre.

(Je lutte contre le sommeil. J’ai trop bu. Je ne cesse de corriger mes fautes de frappe. Je ne vois rien. J’ai mal aux yeux, j’ai mal au cœur. Je finis juste cette note et je vais me coucher en regrettant de l’avoir publiée sans la relire en suivant les conseils de la nuit.)

Les faits.

Depuis mardi, son délicat baiser sur la bouche et son minimaliste « merci, et à vendredi », Charlotte la gracile n’avait pas donné de nouvelles. Pas plus que moi d’ailleurs. L’un comme l’autre, chacun de son côté, on attendait sans doute ce qui allait se passer en ce dernier jour de semaine. Par contre, le frère de la jeune oiselle, qui se nomme Laurent et qui, rappelons-le, est un de mes bons amis, m’a appelé entre temps pour me demander comment ça s’était passé avec Charlotte, si j’avais pu lui donner les conseils et les pistons qu’elle demandait. « Elle ne t’a pas trop embêté ? » J’ai rien osé dire.

Le jour dit, en début d’après-midi et alors que j’étais parti déjeuner à l’extérieur pour cause classique de rien dans le frigo, mon fidèle téléphone m’annonce chaudement que la belle me convie à un « petit dîner » dans la grande maison de ses parents, à Nogent sur Marne. « Il y aura aussi Marianne et Flo », ajoute-t-elle sans plus de précision. Mon premier sentiment a été de me dire que merde, j’avais pas du tout envie de les voir, ses amies. Je les connais pas moi. Un petit tête-à-tête complice rapidement suivi d’une longue nuit d’amour, qui plus est dans une vaste demeure bourgeoise, c’était le programme charmant et bucolique que je m’étais imaginé. Quoi, mince. Mais, l’esprit toujours optimiste et positif, et surtout mal tourné, j’ai fini par me dire que dîner entouré de trois jeunes demoiselles ne pouvait que m’être agréable, pour un peu que ça dégénère.

Arrivé relativement tard, peu avant 22 heures, armé de trois bouteilles du meilleur bordeaux du Monoprix, j’ai eu d’office la mauvaise surprise de constater que la Flo en question était un Florent (Florian ?) qui semblait plus que lié avec la dénommée Marianne. Pour faire vite, ils ne se sont pas quittés de la soirée, toujours collés et à s’embrasser de manière tout à fait déplacée, encore. Mais ce n’était que la première surprise. La seconde, c’était les dix autres potes conviés – moyenne d’âge 25 ans, peut-être moins -, en majorité des garçons ; et enfin, vous n’y croirez jamais : les parents. Les parents, vous dis-je. Le père, la mère : les parents. « Thomas ! ça faisait un moment qu’on t’avait pas vu, me lance le père, alcoolique notoire et déjà bourré au mauvais bouchon. Ca me fait plaisir ! » Et me voilà dès le départ alpagué par le paternel et sa matronne à côté qui dodelinait, à écouter des histoires de vendange, des souvenirs d’armée et des considérations plus que douteuses sur le maréchal Pétain. On s’habitue à tout, me répétais-je en moi-même, en écho à mes notes précédentes. Il le faut bien, c’est ça ou le suicide à l’arme blanche : une fourchette dans la gorge, devant l’assemblée. Impossible. Trop radical. Je buvais le plus possible, ce qui n’était pas compliqué puisque papa me remplissait mon verre avant même qu’il ne soit vidé. Sa piquette de table, j’en aurais goûté ; par contre, mon bordeaux, pas vu la couleur. Pendant ce temps, la Charlotte, pas l’air trop gênée, faisait l’hôtesse parfaite : accueil, service, conversation et sourires de circonstance.

A minuit et demie, alors qu’on commençait seulement à penser au dessert, j’ai considéré que le calvaire avait suffisamment duré. Je me suis excusé, j’ai appelé un taxi et j’ai filé sans même l’attendre. Charlotte m’a raccompagné à la porte du jardin, je lui ai dit au revoir sans l’embrasser.

Dehors, tout en guettant l’arrivée du taxi (vingt minutes : il faut que je fasse une note sur les taxis), je me suis saisi de mon téléphone et j’ai appelé sans complexe ni pitié ma bien nommée Constance – mon joker de cul. Plus encore : ma soeur, ma mie, celle qui m’accueille et me comprend en toute circonstance, surtout les plus dramatiques. Elle est de plus, et ce n’est pas négligeable, ma quasi-voisine, puisqu’elle habite derrière la place d’Italie. Peut-être est-elle un peu amoureuse de moi, depuis le temps, toujours est-il qu’elle ne m’a jamais fait le moindre reproche. Notre histoire remonte à si longtemps qu’on ne peut se rappeler – ni elle, ni moi – quand et à quelle occasion nous avons couché ensemble pour la première fois. Mais là, ça faisait bien six ou huit mois qu’on ne s’était pas vus. J’appelle donc Constance, qui décroche par miracle et accepte de me recevoir. Nous avons fait l'amour vite fait, mal fait (non, je dis ça pour la formule, mais c’était très bien, sans surprise parce qu’on se connaît trop bien, mais doux, tendre, chaud, bon, libérateur) et je suis parti vers deux heures et demie, lâchement, pendant qu’elle dormait. Elle trouvera à son réveil un mot d’excuses et une invitation à déjeuner demain, j’espère que ça ira.

Mon retour à pieds m’a laissé le temps de réfléchir à cette triste soirée, aux conséquences qu’elle devrait prendre, et à la note qu’il fallait que je rédige au plus vite.

Merci de m’avoir lu, si vous avez tenu jusque là, et pardon de vous avoir ennuyés. Pardon aussi pour le style bancal, les fautes de frappe, d’orthographe et de syntaxe, pardon pour tout. Je suis éreinté ; je vais me coucher.

Ah ! une dernière chose : c’est décidé, je reprends la cigarette.

Commentaires

Thomas,

Pour commencer rassure toi, c'est très bien écrit. Deuxièmement, sérieusement, aucune vraie passion amoureuse ? Sans déconner c'est soit de la mauvaise foi, soit que t'as vraiment pas de bol. concernant la soirée, pour le plan cul, t'as du frémir quand la porte s'est ouverte, alors que t'vais quand même un peu planifié, 3 bouteilles alors que tu pensais être avec 3 filels, on me la fait pas hein ! ; )

Écrit par : Juju | samedi, 20 mai 2006

J'ai tenu. Pas difficile. Pour l'espoir de "construction quelconque à la clé", on sait jamais quand ça arrive. C'est souvent quand on ne s'y attend pas qu'il se pointe le bout du nez. Si on pouvait tout prévoir, ça serait trop facile...(la cigarette c'est pire...) Mais bon. à +

Écrit par : Pierre-Yves | samedi, 20 mai 2006

Ca se lit très bien ton post thomas, pas de fautes à me faire frémir (et il en faut peu de ce côté là), je ne peux pas croire ce que tu dis, c'est l'alcool qui te fais parler. Pour la miss Charlotte, soit elle s'est moqué de toi soit elle a rien compris au film. J'aurais pris mes jambes a mon coup après la rencontre avec papa je crois...

Écrit par : elsalou | samedi, 20 mai 2006

Sur la forme c'est nickel, rien à dire, bien écrit comme toujours.
Sur le fonds... suis juste désolée pour toi. A part ça, c'était trop dur de rester dormir avec Constance ? Le coup des mecs qui se tirent en pleine nuit, j avoue j ai du mal... désolée...
:-)

Écrit par : Brige, je-sais-pas-quoi-dire | samedi, 20 mai 2006

En fait le vrai scandale dans cette histoire c est que tu avais apporté du SUPER PINARD et qu ils t ont servi de la piquette. Les rustres !!!

Écrit par : Brige, je sais quoi dire maintenant | samedi, 20 mai 2006

Pfff, je me relis, je suis catastrophé. Merci toutefois pour vos sympathiques commentaires. J'ai écrit ça d'une traite hier soir, en descente d'ivresse, et vraiment c'est loin d'être satisfaisant.
Juju : je maintiens : la seule fille que j'ai vraiment aimée, je n'ai pas couché avec.
Pierre-Yves : tout à fait d'accord. Même pour la cigarette. De toute façon je n'aime plus ça.
Bienvenue à tous les deux.
Elsalou : sûr que l'alcool m'a tenu la main lorsque j'écrivais hier soir. Pour Charlotte, je crois qu'elle est profondément gentille et aimante, et que c'est pour elle une preuve d'affection que de me faire rencontrer ses amis, revoir ses parents. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir.
Brige : Les mecs qui se tirent en pleine nuit, c'est la pire engeance. C'est clair. Mais j'arrivais pas à dormir. Je rentre d'un déjeuner avec Constance, cette fille est une déesse. PS please check your mailbox...

Écrit par : thomas | samedi, 20 mai 2006

Moi aussi j'ai tenu! C'est probablement la note la plus sincère depuis le début... vive l'alcool!
Alors, ça n'a servi à rien toutes les bougies allumées par Brige?
Elle n'a rien compris cette Charlotte!!! Elle doit être un peu Jeune c'est sûr...peut-être s'imaginait-elle le début d'une vraie relation, avec toutes-les-choses-qu'il-faut-faire-dans-l'ordre-avant-d'en-arriver-au-lit?

Écrit par : Ana | samedi, 20 mai 2006

Premier comm', je me permets de prendre part à vos discussions.
Sache que j ai attendu la suite de l'histoire jusqu' à très tard dans la nuit dernière. J avoue que moi aussi, la consolation-Constance, ça me surprends un peu...Non, ce qui me surprend c'est que tu ne sois pas resté dormir (oui je sais, tu as expliqué plus haut).
Si je puis me permettre, la Charlotte, elle est soit dans sa naiveté-monde-de-Barbie soit pas très nette, ce qui revient au même quand au résultat.
Au plaisir de continuer à te lire...

Écrit par : JulieCosette | samedi, 20 mai 2006

Hihi la solidarité féminine joue à bloc : laisse tomber Thomas tu es catalogué comme "le mec qui se tire après avoir tiré son c..." ;) Je te charrie, va. Suis d'accord avec Anna et JulieCosette, Charlotte est peut être un peu jeune dans sa tête. Et je prêche pas pour ma paroisse, ni pour les trentenaires en général. Je connais plein de filles de 25 ans qui nont aucun besoin de chaperon lors de leur premier dîner en tête-à-tête avec un homme qui leur plaît. Je ne doute cependant pas de la sincérité de la demoiselle en question... Mais si tu espères une histoire construite avec celle là, ben bon courage, hein.
Ok aussi avec Ana quand elle dit que c'est ta note la plus sincère depuis le début. Enfin ! Mossian ouvre son coeur. ça fait du bien :-)
Ps : et trêve de modestie, bourré ou pas bourré, tu as une putain de plume.

Écrit par : Brige | samedi, 20 mai 2006

Merci de ta visite, je vais m'empresser de lire tes articles.
Ces merveilles se passent à Besançon, ville provinciale pas si merveilleuse que ça.
Non ce n'est pas moi sur la photo, mon "blog" est anonyme.
C'est une photo d'antoine d'agata, mais lorsque je me reveille le matin la mine grise, les cheveux decoiffés, et les pensées sombres, je trouve qu'il y a un air de ressemblance.

Écrit par : RomantiConfusion | samedi, 20 mai 2006

Ana, JulieCosette (pas d'url ?) et Brige : je vous trouve trop dure avec Charlotte. En général on charge plutôt les garçons qui veulent toujours baiser avant de discuter, non ? En fait je ne sais pas trop quoi penser. M'en fiche de cette fille. Je suis un peu chamboulé là, pas trop loin du petit coup de déprime. Du coup je ne sors pas ce soir. Me demande bien ce que je vais faire.

RomantiConfusion, welcome. Besançon, je veux bien croire que ce ne soit pas merveilleux. Je ne saurais même pas la situer sur une carte ;) J'aime beaucoup les photographies d'Antoine d'Agata, moi aussi. Tu devrais juste le créditer, c'est important.

Écrit par : thomas | samedi, 20 mai 2006

Ouais, tu as raison. Je l'ai fait sur le deuxieme article mais pas sur le premier, j'ai unpeu oublié.

La soirée avec les parents, c'est quand meme marrant, enfin pour le lecteur...

Écrit par : RomantiConfusion | dimanche, 21 mai 2006

(quel père-la-morale je fais...)

Écrit par : thomas | dimanche, 21 mai 2006

Des bises pour toi en ce samedi soir...

Écrit par : Brige, tu nous fais un coup de calcaire ? | dimanche, 21 mai 2006

:)

Bises échangées alors.

Écrit par : thomas | dimanche, 21 mai 2006

Première fois pour moi sur ton blog...enchanté...j'aime beaucoup...cette note est très bien écrite, et je n'ai pas vu le temps passer à la lire...mais je crois que j'ai fais tout dans le désordre ...va falloir que je reviennes sur les précédentes car j'ai quelques métros de retard...

Le coup des parents et des dizaines de pôtes présent ce soir là, j'avoue avoir beaucoup rit....je ne m'attendais pas du tout à ça...Charlotte a de l'humour ! Cette décision s'explique-t'elle seulement parce qu'elle n'a que 25 ans ? Perso...je ne pense pas...elle est encore axée soirée "collège-lycée" où l'on invite tous ses copains-copines et que l'on montre à ses cop's celui qui nous fait craquer...;-)

Si non tu dis ne jamais être tombé amoureux d'une femme...certes...

Tu écris : "la seule fille que j'ai vraiment aimée, je n'ai pas couché avec"
Sans vouloir être indiscrête, pour quelles raisons ???? Peur de s'engager, de s'enflammer ? de la décevoir ? de "gâcher" une amitié ???

Et Constante le lendemain est-elle venue déjeuner ???

De ce pas je continue à parcourir ton blog...

Biz

Si non, tu

Écrit par : ZIA | dimanche, 21 mai 2006

Ah Zia... quelle joie de te retrouver ici! N'est-ce pas que ce môssieur Mossian a une belle plume (un beau toucher de clavier devrais-je dire)?

Tom Tom, j'espère que tu as les idées plus claires en ce dimanche...

Au fait, merci pour ta critique de ciné :-)

Besos

Écrit par : Ana | dimanche, 21 mai 2006

(Désolée, d'envahir ton blog Thomas...oups) Oui, Ana je viens de finir la lecture complète de son blog...j'avoue....je suis sous le charme...

Contente de voir de nouveaux arrivants sur la blogsphère...moi qui suit là déjà depuis 7 mois...

Je viens d'ajouter ce blog sur la liste de mes favoris...;-)

Écrit par : ZIA | dimanche, 21 mai 2006

désolé, je suis peut etre trop méfiante mais les homme qui disent vouloir s'investir dans une réele relation juste apres avoir couché avec une sex buddy, je n'y crois pas trop.
tu as quel age? tu l'as peut etre deja dit sur ton blog mais c'est la premiere fois que je viens ici.

Écrit par : cachou | dimanche, 21 mai 2006

I fully support your re-smoking strategy. Hang in there.

Écrit par : Zaz aux Camel light. | dimanche, 21 mai 2006

ZIA : Merci de ton passage, sois la bienvenue. Content de connaître une star comme toi, même si tu n'as pas fait grand chose après les Cités d'Or ;) Pour cette fille avec qui je n'ai pas couché, l'histoire est vieille et longue, et je doute qu'elle soit très passionnante. On verra si je la raconte un jour. (Et merci pour le lien, il faut moi-même que je mette tout ça à jour.)

Je répète que toutes, vous jugez mal cette pauvre Charlotte. Je ne lui en veux pas du tout, et ne peux m'en prendre qu'à moi-même de m'être emballé trop vite. Si elle m'avait vraiment plu, j'aurais pu attendre plus de trois jours ; trois semaines, et même trois mois...
Ana : plus clair, oui, merci beaucoup. Quant à ma "critique", c'est beaucoup dire ;)

cachou : que répondre à ton commentaire ? j'ai été tour à tour cinglant, hautain, ironique, mais rien n'allait. Peut-être ai-je tort de ressentir une certaine animosité, pour ne pas dire agressivité, dans tes mots. Relis ma note, tu comprendras que mes résolutions (que je ne tiendrai sans doute pas) sont consécutives aux différents événements de la soirée. Allez, bien cordialement - Mossian, 57 ans.

Light Camel smokin Zaz : Red boros forever. But forgot it, I quit.

Écrit par : thomas | dimanche, 21 mai 2006

non pas d'animosité du tout... mais plus du dépit face à ma propre experience.ce n'est pas contre toi personnelement; je sais qu'il ne faudrait jamais mettre les homme dans le meme paquet mais c'est plus fort que moi, les homme que j'ai rencontré m'ont toujours fait arriver aux memes conclusions....

je doute fortement sur tes 57 ans ;-)

Écrit par : cachou | lundi, 22 mai 2006

Euh oups j'avais pas lu cette note là....
Moi j'ai aussi décidé de pas arrêter de fumer.
T'en fais pas Thomas, on t'aime. Et puis franchement, t'imagine passer tous tes vendredis soirs comme ça? Nonononono. T'as bien fait!

Écrit par : Soph | lundi, 22 mai 2006

Cachou : concernant ma disparition du "lit conjugal" en pleine nuit, je crois m'en être expliqué et excusé du mieux possible, notamment envers l'intéressée. Tu sais, des filles m'ont déjà fait le même coup, et franchement je ne leur en veux pas à mort.

Soph : Non, mais moi j'ai décidé finalement de pas reprendre. J'avais en effet lu ta note sur la clope qui m'avait franchement bien fait marrer. Merci pour ton commentaire, c'est trop sympaaaa !

Écrit par : thomas | lundi, 22 mai 2006

T'es plus fort que moi alors !!! Je suis une faible chose pitoyable

Écrit par : Soph | lundi, 22 mai 2006

non, en fait je pense qu'on s'est mal compris, ce n'est pas du tout le fait que tu sois parti en pleine nuit qui m'a fait réagir mais plutot le fait que les hommes à l'heure actuelle n'aient plus envie de s'engager (par la je ne veux pas dire mariage) et aient des sex buddies.... maybe it's just me.....

Écrit par : cachou | lundi, 22 mai 2006

Cachou : Mais enfin, où as-tu vu que les hommes ne voulaient plus s'engager ? Passées cinq années de vie sexuelle, et 50 points de QI, tout le monde (je veux dire, hommes et femmes) a envie de se caser. Mais indépendance et exigence rendent parfois difficile la réalisation de ce désir. D'où la notion de ce que tu appelles "sex buddy", qui si elle ne résoud pas un problème, a au moins le mérite de soulager et de créer une intimité particulière avec la personne concernée. Tu le verras dans ma prochaine note, j'ai beaucoup d'affection pour Constance. Je regrette que tu n'aies pas trouvé encore à te mettre en couple, mais sois sure que ce n'est pas un problème endémique avec la gent masculine.

Écrit par : thomas | mardi, 23 mai 2006

J'viens de m'enfiler 16 notes d'un coup (ah très chic comme tournure de phrase. Bravo !) et je tenais à commenter celle-la... Parce que putain que c'est bien écrit. Avec les couilles.
Les couilles d'avouer le foirage. Les couilles d'avouer la fucking-friend et le départ précipité (au risque de te faire massacrer par tes lectrices assidues ;o).
Puis surtout, les couilles d'en pleurer. A l'intérieur.

Écrit par : Kir | samedi, 17 juin 2006

Kir : 16 notes seulement ? Les autres je les balance aux ordures c'est ça ? ;)
Non, t'es chic, vraiment.

Écrit par : thomas | dimanche, 18 juin 2006

Bon j'y r'tourne, j'y r'tourne...
Plus que 10. *Soupir*

(en vrai, j'm'en lasse pas)

Écrit par : Kir | dimanche, 18 juin 2006

Ah non, je t'interdis la cigarette !!!
Je suis sûre que tu avais fait des efforts et tu ficherais tout par terre à cause d'une soirée pourrie !!!! Tu y perdrai à deux fois....
pfffffffffff....Voilà que je m'enflamme et que j'oublie que je te lis avec des semaines et des semaines de retard...sourire...dommage

Écrit par : noir intense 35 | samedi, 31 mars 2007

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