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dimanche, 28 octobre 2007

soixante (airs de rien)

Tout le monde écoute Britney Spears. Moi le premier. C’est un peu le pitch ici, la définition la plus simple, la plus raclée qu’on pourrait donner à ce journal, sa substantifique moelle en quelque sorte. Enfin je dis Britney Spears mais ça pourrait être Christina Aguilera, ça pourrait vouloir dire tout le monde lit Marc Lévy, adore Coup de foudre à Notting Hill, suit la politique ou le rugby lorsque c’est à la mode, veut rencontrer l’amour, se mettre au couple à la moindre occasion et faire des enfants au plus vite, au cas où, pour ne pas être seul, ne surtout pas être seul… pour oublier le monde réel, les problèmes, les infos et les impôts, la misère physique et intellectuelle, la dégénérescence de toute forme d’intelligence et d’humanité qui frappe de plein fouet dès qu’on aventure trois pas dans la rue. Pour s’oublier, en somme... Ca voudrait dire qu’on est tous pareils, quand on regarde pas au détail. Qu’on est putain de conditionnés, que y a qu’à nous dire « fais ceci, pense ainsi, mange pas ça, regarde TF1, joue à l’Euromillions, sois mon ami sur facebook » pour qu’on s’excite les sens et qu’on s’exécute comme d’ineptes broutards. En réalité on sent bien qu’on est comme eux, les gens qu’on critique, qu’on attaque, qu’on vomit, qu’on est pas meilleur ou ne serait-ce qu’un peu différent, malgré tous ses efforts ; mais la consolation ultime, à l’inverse, c’est de voir qu’on est pas abandonné tout seul dans sa bêtise. La sociabilité, mon cul ! la chaleur humaine on la cherche juste pour se complaire dans sa médiocrité.

La vérité c’est que j’écoute pas Britney Spears — à part Toxic, bon, d’accord. Mais pour ce qui est du couple, j’ai eu beau tenir de grands discours bien cyniques de vieil aigri méchant sur cette espèce d’entêtement qu’ont tous les gens autour de moi à se rentrer les uns dans les autres et d’essayer de pas en sortir jamais ou alors le plus tard possible, beau dire aussi que c’était pas à moi que ça risquait d’arriver l’amour et tout son cortège de falbalas, que j’avais le sang froid moi, que je restais sur le qui-vive moi, et qu’au moindre indice que toute cette agitation furieuse allait me tomber sur le dos je filais sans demander mon reste ; j’ai eu beau l’écrire à longueur de pages, il faut bien se rendre à l’évidence : j’ai pas couru plus vite que la musique. A force de se jouer toujours la même mélodie facile, d’écouter le tube de la vie qui passe en boucle à la télé et partout ailleurs on finit par l’avoir bien profond dans la tête, bien collé comme un chewing-gum et on se met sans même s’en rendre compte à le fredonner d’abord, à le chantonner ensuite, et puis très vite on se retrouve à l’entonner en chœur avec tous ses semblables comme aux plus belles heures du totalitarisme. La pensée unique, le conditionnement, le formatage, c’est pas des vains mots tout ça, il suffit pour s’en rendre compte de prendre le métro le matin et de voir toutes ces petites têtes bêtes penchées sur la même feuille de chou, tous ces gens sapés pareil, tous ces doigts vilains tapoter en rythme sur des claviers de téléphone ou d’ordinateurs. Je suis pas différent. J’y ai pas réchappé.

La madame Mossian du moment s’appelle donc Cécile ; qui suit un peu la connaît déjà puisqu’elle fut évoquée il y a quelques temps à l’occasion du déménagement d’un de mes amis, frère de la douce. C’était en novembre ou en décembre, Cécile vivait alors à Londres entre ses études et son futur mari après m’avoir éhontément quitté — un jour de saint Valentin et pour d’obscures raisons, encore — et s’accordait pour une existence réglée, justement, comme papier à musique. Pas très gaie, la musique... Un chef d’orchestre aussi vivant qu’un croque-mort, et des instruments qui ressemblaient plus à des casseroles et des fourneaux qu’à des trompettes et des trombones. Ca lui allait Cécile. Elle était heureuse comme ça, sans doute, si du moins elle se posait la question. Mais là voilà qui passe à Paris cet été lors de ses vacances, m’appelle un matin et se retrouve dans mon lit le soir-même. On s’est plus quittés pendant trois mois et jusqu’à l’autre jour en fait, où je l’ai accompagnée Gare du Nord ; entre temps la demoiselle a lâché son bonhomme et déménagé la moitié de ses affaires entre mes quatre murs, qui n’ont toujours pas compris ce qui leur arrivait... Moi non plus, pour tout dire — même si je suis ravi de retrouver ma jolie Cécile, que dans mon excitation je présente à tout le monde comme mon officielle. Retour de Londres dans quelques semaines, quand la belle saura un peu mieux ce qu’elle compte faire de son ancienne triste mélodie.

Mais qu’on aille pas croire que je lui joue une symphonie divine, hein. Bien au contraire et c’est ce que je veux dire depuis le début, j’aurais même tendance à penser qu’il suffit que je sorte la tête de l’oreiller, que je me débouche un peu les oreilles pour entendre à nouveau la rythmique faussement enjouée de la triste Miss Spears, et me dire que y a forcément un truc qui cloche. Curieux comme il est facile de se complaire, et même de se compromettre dans des comportements romantico-pré pubères qu’on avait jusque là toujours conchiés : la vie jamais l’un sans l’autre, les petits textos, les petits cadeaux ; les sorties au musées, au restaurant, au cinéma, le shopping, tout ça à deux, main dans la main les yeux dans les yeux ; les projets d’avenir, etc etc… J’ai même dit je t’aime, faut bien le confesser, et plusieurs fois encore ! avec la sincérité des mots, de l’esprit, du corps surtout, mais peut-être pas celle du coeur. Bref ça sent un peu la comédie surjouée tout ça, le Placoplatre de la relation amoureuse, le trompe-l’œil du petit couple heureux ; je voudrais faire comme tout le monde en somme, trouver ma place dans les dîners entre amis, savoir quoi dire quand au boulot on me demande « t’as quelqu’un » selon la formule bêtement consacrée, que je m’y prendrais pas autrement. Y a peut-être un âge, le mien en l’occurrence, où on finit par en avoir assez de sa solitude, des plats individuels, des choix unilatéraux, des coucheries d'un soir, de tout ce qu’on appelait jusqu’alors sa liberté, liberté tu parles ! Parce que moi à bien y réfléchir finalement j’ai jamais su dire si ça me convenait ou pas d’être aussi solitaire.

Commentaires

je n'y crois pas a ton concept sur l'age.
Tres chouette d'avoir dit je t'aime, tu me gacherais le moment avec ton histoire du faux fond du coeur, aurais-tu peur ?
Je reviens, je relis et on en reparle.

Écrit par : Sblab'embuee | dimanche, 28 octobre 2007

Pourquoi toujours tout analyser? Décortiquer les situations, ce qui en découle, les sentiments? Pourquoi ne pas se laisser vivre sans se poser (trop) de questions... Bon d'accord! C'est pas dans ta nature :o) Je suppose que tu prend du plaisir dans cette vie de couple quand même alors c'est déjà ça non... Très beaucoup ravie de te relire en tout cas!
Une byzette pour la peine!

Écrit par : libellul | dimanche, 28 octobre 2007

Salut ! faudrait que j'en parle un peu plus de la Cécile, on comprendrait pourquoi je me pose des questions ! Déjà les filles c'est pas très clair, mais alors elle... ;)
PS Lib, j'aimerais bien te relire aussi...

Écrit par : Thomas | dimanche, 28 octobre 2007

Mon garcon, tu me perturbes.
Me donnerais meme des envies ! Il y a des mots qui caressent, mais je ne dirais pas lesquels. Il y en a aussi qui fragilisent ou qui se moquent.
Tout froisser, ruer, reduire en miettes. Derision !
Avoir raison alors que peut-etre que non, avoir peur de se demouler, beugler une tristesse et des certitudes hesitantes. Sterilite.
Arreter de lutter, continuer surtout.

Ce dimanche pue vraiment.

Écrit par : Sblabla | dimanche, 28 octobre 2007

Toutes mes félicitations Thomas pour cette officielle qui est entrée dans ta vie...ah et au fait le dernier bouquin de Marc Lévy, à savoir " les enfants de la liberté " est ...je ne trouve pas le qualificatif idéal...mais il faut le lire, ça n'a rien à voir avec ce qu'il a écrit précémment...bon dimanche et bon retour aussi...

Écrit par : noir intense 35 | dimanche, 28 octobre 2007

Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu du Mossian...ça me manquait...
Cécile, cécile non je confonds avec une autre...donc oui hein, faut se laisser vivre ...lâcher tout....se lancer....pas trop se poser de questions...

Écrit par : Zia | dimanche, 28 octobre 2007

on est si bien seuls et pourtant si seuls... la sensation qu'on ne saura jamais vraiment cequi est le mieux, bourrés de désirs pré-formatés dans la tête face à nos envies profondes... un régal de te lire à nouveau anyway... un peu comme une surprise de trouver un nouveau texte quand en vain on y passe persuadée d'en repartir aussitot!

Écrit par : ardence | lundi, 29 octobre 2007

Un effort à faire absolument consiste à comprendre pourquoi il est heureux de lire derechef un billet du gars Mossian.

Mossian, mais appelons-le Thomas, navigue de manière franche entre la peur panique d'être banal et l'envie de vivre tant qu'il est encore temps.
Sa singularité est son carburant. Il aime les gens qui le voient, vraiment. Eux l'aiment encore plus.

Écrit par : Billy | mardi, 30 octobre 2007

Sblab, ça m'embête de te perturber, comme tu dis. Parce que tout ça c'est assez simple en fait, j'embrouille j'embrouille mais tu m'as suffisament lu pour le savoir et passer outre ;)

Sinon ouais Noir Intense j'ai entendu parler du dernier Marc Lévy, j'irais pas me risquer à l'acheter quand même mais promis s'il me tombe sous la main j'en lirai dix lignes pour me convaincre ;))

Zia, tu confonds pas avec la Constance hein j'espère ! Rien à voir, encore que... Elle est revenue à Paris celle-là, elle bosse même et elle se tape son patron. Ca me paraît vieux tout ça...

Ardence, en fait la solitude c'est bien jusqu'au moment de se coucher. Non ? ;) Merci pour ce que tu dis en tout cas...

Enfin Billy, quoi Bill Jake c'est toi ? Ca me ferait vraiment plaisir, va comprendre Charles. Ma navigation ce serait plutôt entre peur d'être banal et peur d'être différent, peut-être qu'on aimerait tous être banal et que tout le monde soit différent ? Mouais t'as raison c'est pas clair.

Merci à tous anyway, c'est sympa de revenir ici alors que j'ai pas été très régulier :)

Écrit par : Thomas | mardi, 30 octobre 2007

PS : on me demande un code pour publier mon propre commentaire, non mais je rêve. Faut s'y reprendre à trois fois en plus !

Écrit par : Thomas | mardi, 30 octobre 2007

Oui je suis Gui, Billy, Gui / Billy, Billyjack, Bill*jake sur MySpace ou encore PunkyJake chez Rive gauche.

Écrit par : Billy | mardi, 30 octobre 2007

aaaaa j'adore je kiffe grave mega top de la boulette de bien ça arrache et ça faisait lontemps et puis voilà aurevoir .

Écrit par : cr:cr: | jeudi, 01 novembre 2007

quel retour en fanfares! manquerait plus que la robe écrue, les petites demoiselles d'honneur, la traîne et le gros bidon de ton "officielle" qui annoncerait la venue d'un Thomas Mossian Jr
:)
C'est niais l'amour mais putain que c'est bon.
Et c'est toujours quand on ne l'a pas qu'on se rend compte qu'on en a besoin!

Écrit par : Dorothée de la FAPM | vendredi, 02 novembre 2007

Tu crois pas si bien dire, Doro, ma soeur m'a dit l'autre jour avoir rêvé que j'avais une petite fille. Louise. Louise Mossian, mouais...
(PS : et toi, ton retour en fanfare, c'est pour quand ? ;)

Écrit par : Thomas | vendredi, 02 novembre 2007

Contente de te relire Thomas !
Il n'y a pas qu'une forme d'amour. C'est con à dire, mais c'est comme ça. Je fuis les gens qui me donnent envie d'avoir un officiel. Bisou !

Écrit par : garance | vendredi, 02 novembre 2007

oula j'attends les fanfares avant de faire mon grand retour :)
Louise Mossian, ça sonne bien je trouve...

Écrit par : Dorothée de la FAPM | dimanche, 04 novembre 2007

Merci jolie Garance pour ton passage... Enfin quand je dis officielle c'est pas non plus le mariage à Las Vegas, toi aussi t'as un officiel si je ne m'abuse... ;)

Doro : n'insiste pas je ne veux PAS d'enfant !! C'est d'ailleurs bien réciproque ;)

Écrit par : Thomas | lundi, 05 novembre 2007

peuh, même plus !
ni dieu ni maître ;-)

Écrit par : garance | lundi, 05 novembre 2007

Merde, j'ai zappé un épisode on dirait bien ! Je sais pas si faut te dire désolé, ou félicitations... En tout cas c'est con on s'est ratés de peu... monde cruel ;))

Écrit par : Thomas | lundi, 05 novembre 2007

Au moins si c'est réciproque...
Enfin dans tous les cas que j'ai connus, quand les DEUX ne voulaient pas d'enfants, une tête blonde est apparue dans les années qui suivaient!
:)

Prépare ton congé paternité!!!

Écrit par : Dorothée de la FAPM | lundi, 05 novembre 2007

Non je voulais dire : ce sont les enfants qui ne voudraient pas de moi ;)

Écrit par : Thomas | mardi, 06 novembre 2007

Effectivement, je crois bien l'avoir confondu à un moment donné avec la fameuse Constance...

Écrit par : Zia | mardi, 06 novembre 2007

Mossain, ma petite chatte, tu fais quoi la ?
Tss Tss pas bien de jouer les filles de l'air. Not good not good ...

Écrit par : Sbloup's | lundi, 12 novembre 2007

"Et vous mes mains restez tranquilles
C'est un chien qui nous revient de la ville
Thomas est revenu
Et vous mes mains ne frappez pas
Tout ça ne vous regarde pas
Thomas est revenu
Et vous mes mains ne tremblez plus
Souvenez-vous quand je vous pleurais dessus
Thomas est revenu
Vous mes mains ne vous ouvrez pas
Vous mes bras ne vous tendez pas
Sacré Thomas puisque te voilà"

Et béh... ça fait du bien de te lire!

à bientôt!
Sophia

PS: dire je t'aime de tout son être (corps et esprit) = du coeur, non?

Écrit par : sofu | lundi, 12 novembre 2007

Merci Sophia ! Ah tu connais mon admiration pour le Jacquot toi. Ca fait du bien de te lire aussi, le coup du coeur c'est peut-être bien vrai. Bises !

(Sblab : petite chatte, filles de l'air... non mais oh ! ;)

Écrit par : Thomas | lundi, 12 novembre 2007

Aaaah, comment j'y croyais même pas en venant par ici une fois de plus...!
(trop contente de te relire)
Tiens, le thème de ton billet est quasi le même que celui de ma réflexion (intense mais douloureuse) de ce we dernier...

Écrit par : Mimi Je Rêve | lundi, 12 novembre 2007

t'as raison, je deblogue a plein tube, note que j'ai bien ri dans ma nuit !

Écrit par : Sblab' | mardi, 13 novembre 2007

Mais Mimi, ta réflexion (intense mais douloureuse) on la trouve sur ton blog ou j'y comprends rien ? Sinon, tu peux aussi voir ça, sur lequel je suis tombé l'autre jour :
http://mademoiselleol.canalblog.com/archives/2007/11/07/6805476.html

Écrit par : Thomas | mardi, 13 novembre 2007

> Thomas : ah mais non, juste dedans ma tête. Pour le moment. Le temps que je digère, quoi !
Mamzelle Spears est décidément à l'honneur, on dirait !!!

Écrit par : Mimi Je Rêve | mercredi, 14 novembre 2007

Brit' je la retrouve a tous les rayons de mon Wall Mart ! Meme mini jupe en jean a frou-frou broderies anglaises, meme cheveux jaunatres, meme vulgarite, meme white trash ... bon d'accord elle ne chante pas aussi bien !
Je fais quoi ? J'l'invite a se torcher a la maison ?

Écrit par : la copine a Britney | jeudi, 15 novembre 2007

alors toujours amoureux le thomas? tu en as de la chance....

Écrit par : ardence | mercredi, 21 novembre 2007

Yep, faudrait que je donne des nouvelles. Bientôt j'espère.

Écrit par : Thomas | dimanche, 02 décembre 2007

Bientot.

Écrit par : Sblabl' | mardi, 04 décembre 2007

"Curieux comme il est facile de se complaire, et même de se compromettre dans des comportements romantico-pré pubères qu’on avait jusque là toujours conchiés"
Conchiés.
Dingue comme ce mot est laid :D
C'est comme Concupissant.
Je serais curieuse de connaître leur éthimologie ...
Bref.
Je n'voulais pas déranger avec mes réflexions futiles :$
Bien le bonsoir.

Tes notes me font l'effet d'un bol d'air :)

Écrit par : Saturday Nay | dimanche, 09 décembre 2007

Mince.

Heureuse de te lire.

Mais mince tout de même.

Écrit par : Jane | jeudi, 20 décembre 2007

Tsstttttt, on se retrouve en 2008, c'est bien ca? ;-)

Écrit par : Blanche | samedi, 22 décembre 2007

On a parfois du mal à accepter des petits trucs tout simples, ou pas si simples. Tu me rappelles un ami. Ton texte est très beau.

Écrit par : fanette | samedi, 22 décembre 2007

Salut ! tous ces messages je sais jamais comment y répondre, mais ça me fait plaisir, vraiment.

J'aimerais bien écrire plus. La prochaine note, oui en 2008 sans doute :)

Écrit par : Thomas | samedi, 22 décembre 2007

Joyeux Noel et heureuse bonne annee !

Écrit par : Sblabl' | dimanche, 23 décembre 2007

Le couple, c'est ne plus penser "je" mais penser "on"; plus besoin d'être soi-même; tout faire à deux, se protéger l'un l'autre, penser et parler à deux voix; c'est n'être ni un, ni deux, juste "on"; les choses ne sont pas plus compliquées, mais terriblement plus simples; quel sentiment de sécurité, quelle sérénité !
La sociabilité c'est appartenir à la horde, c'est chasser en groupe, c'est obéir aux règles; là encore, plus besoin de s'acharner à être soi-même; tout est facile, y'a qu'à laisser glisser;
C'était la philosophie-papillotes, par Cara

Écrit par : carareglisse | mardi, 25 décembre 2007

CARA ... je reve !!!! OUEEEEEEEE .... chouette cadeau de Noel !

Écrit par : Sblabl' | mardi, 25 décembre 2007

BONNE ANNEE 2008 Thomas!!!!

Je te souhaite l'amour, l'écriture sous forme d'un livre, et quoi d'autre... je ne te vois rien attendre de particulier...
Je te souhaite la vie douce, quoi!

bises!
Sophia

Écrit par : sofu | mercredi, 02 janvier 2008

une belle année thomas... mais décidément on dirait que le bon cru des bloggeurs 2007 a terminé sa thérapie par l'écriture... est-ce un bien, est-ce un mal?

Écrit par : ardence | vendredi, 18 janvier 2008

Aïe aïe aïe trop à la bourre moi. Passé trois semaines à Londres pendant les fêtes (qui de Noël au nouvel an ne durent qu'une semaine, finalement) et devinez ce qui m'attendait en rentrant ? Trois tonnes de boulot pas fait, youhou ! J'ai donc pas encore eu le temps de dire bonne année tout ça, de m'extasier face au retour de Cara (mais est-elle revenue pour de bon ? pas sûr) ni même d'aller glandouiller sur les pages des uns et des autres. Damn it !

Juste... Cara, je crois qu'on est encore loin avec Cécile de ta vision du couple... Plus de détails, plus tard ; Sofu : tu peux être sûre d'une chose c'est que jamais de ma vie je n'écrirai de livre, j'en suis bien incapable et d'ailleurs rien que l'idée me fait vomir ! Par contre la vie douce, c'est un concept qui me plaît :) Et enfin Ardence : j'ai rien terminé du tout moi, et puis mes notes c'est pas une thérapie mais plutôt le contraire, un truc à te coller le cafard bien profond tu crois pas ? ;) Ah et je suis cru 2006, pas 2007, bref t'as tout faux ah ah ;)

Allez, vive 2008, sûr que ça va tout changer !

Écrit par : Thomas "2008" Mossian | jeudi, 24 janvier 2008

Bon ben voila ... enfin ...

Écrit par : Sblabl' | jeudi, 24 janvier 2008

Eh eh... sais pas pourquoi je te sentais dans les parages... :)

Écrit par : Thomas | jeudi, 24 janvier 2008

je dors sur le paillasson

Écrit par : Sblabl' | jeudi, 24 janvier 2008

et j'ai froid

Écrit par : Sblabl' | mardi, 29 janvier 2008

Il ne faut pas regarder la date du dernier billet mais bien celle du dernier commentaire.

Thomas n'est pas mort.

Et moi non plus d'ailleurs.

Je t'embrasse en ce jour de février glacial mais radieux ; même si tu t'en fiches.

Moi je suis heureuse, je pars vivre loin de Paris.

[Quel commentaire !

Mince, je crois que j'ai avalé du papier alu en même temps que mon kit-kat.]

Tu avais raison cher Thomas. J'ai souvent voulu te l'écrire et te remercier.

J'avais tout pour être heureuse à portée de doigts. Heureusement que je n'ai pas laissé filer le bonheur.

Merci.

Écrit par : Jane | lundi, 18 février 2008

Bon voyage alors ! même si c'est sans doute plus qu'un voyage. Quant à savoir si je suis mort, ah ! je ne suis pas encore sûr de mourir un jour :)

Écrit par : Thomas | jeudi, 28 février 2008

Thomas ... tu me manques. Tu pourrais te poser cinq minutes qu'on discute un moment ?

Écrit par : Sblabl' | vendredi, 29 février 2008

C'est jouable, mais pas maintenant ... Je glande rien de tout le mois de mars, pas impossible que je refasse un tour dans le coin (suspense ;).

Écrit par : Thomas | vendredi, 29 février 2008

Tom ... il serait temps. Quand meme je trouve que tu exageres. Tu pourrais envoyer des cartes postales quand meme.

Écrit par : Sblabl' | vendredi, 29 février 2008

Paris, le 29 février 2008

Chère Sblab,

Ce petit mot pour te dire qu'ici tout se passe bien. Le mois de mars arrive et tu sais qu'il est mon préféré ; pour bien en profiter je ne compte pas travailler une seule minute. Peut-être pourra-t-on s'amuser tous ensemble, ici ou ailleurs, de façon licite ou pas.

Bravo pour ta nouvelle maison ! Elle est très belle, très accueillante. On pourrait pendre la crémaillère, mettre du zouk à fond et s'en coller une sévère au ti-punch, qu'en penses-tu ? Cécile viendrait volontiers, mais pas d'alcool, elle est enceinte ! Non, je rigole, t'as eu peur hein.

Gros bisous à toi et à ta grande petite famille.

A bientôt,

Thomas

Écrit par : Thomas | vendredi, 29 février 2008

une bise en passant... futur papa!!
;)

Écrit par : Dorothée | dimanche, 02 mars 2008

Mierda Thomas .. ca y est on est en mars, a part les giboulees .. tu fais quoi ? Je t'attends moi enfin. Flute !

Écrit par : Sblabl' | mercredi, 05 mars 2008

Salut-salut thomas-thomas!!
reviens-reviens!!


(c'est ce qu'on appelle un commentaire au carré)
;-))

Écrit par : sofu | vendredi, 07 mars 2008

je t'ai croisé au détour d'un commentaire chez garance, et là me suis dit, tiens c'est vrai mon dieu, le thomas... mais pas de nouveau texte à lire avant d'aller me coucher, pas grave c'est sûrement signe que tu vis à fond les ballons. bonne nuit

Écrit par : ardence | lundi, 10 mars 2008

J'veux pas dire, heiiiiiiin, mais mars est presque fini quand même...
Trop d'oeufs en chocolat, c'est ça ???
Bon.
Ben alors...

Écrit par : Je Rêve | dimanche, 23 mars 2008

Cher Thomas,

le mois de mars est passe a une vitesse incroyable.
Je pense que tu es parti en vacances comme prevu ... tu exageres, tu aurais pu me prevenir !
Je ne serais pas la ce week-end, mais les clefs sont toujours au meme endroit. Pense a arroser les plantes et a nourrir les cochons d'Inde.

Je t'ai prepare deux trois trucs, ouvre le fridge tu vas rire !
Jje ne serais pas la non plus fin avril, previens moi si tu passes.

Embrasse qui tu veux, bisous

Sblabl'

Écrit par : Sblabl' | jeudi, 03 avril 2008

Bonjour Thomas ,

Serait-il vérifié ici l'adage qui dit qu'on n'écrit bien que quand on est malheureux ? vous n'êtes plus sûr de bien écrire (ou d'avoir quelque chose à raconter ) parce-qu'heureux sans doute ? Tant mieux pour vous ! Si le bonheur est devenu le plus important !
Tant pis pour nous ! On aurait aimé continuer à vous lire!

Écrit par : manlu | samedi, 02 août 2008

Non non, rien à voir, c'est juste que j'ai plus Word depuis des mois. Ah, et puis c'est trop dur d'écrire, j'en ai déjà parlé.

Cela dit, pas impossible que ça me reprenne un jour...

Écrit par : Thomas | dimanche, 03 août 2008

Pas impossible non !
Sympa cette petite carte postale...

Écrit par : Sblab'qui rale | lundi, 25 août 2008

Hop, un p'tit comm de novembre... mais de l'année d'après !!!
Juste un p'tit coucou, quoi.

Écrit par : Je Rêve | mardi, 11 novembre 2008

hello ! :) hello

Écrit par : Thomas | jeudi, 13 novembre 2008

et un bon bout d'an!

Écrit par : lameilleureamie | mercredi, 31 décembre 2008

Allo ???? Y'a quelqu'un ??? Zavé pas vu Thomas ?????

Écrit par : thomm | mercredi, 18 février 2009

juste...je passais par là et..
ça manque tes mots.

Écrit par : Cécile | mardi, 21 avril 2009

moi c'est le mois de mai mon préféré et aujourd'hui c'est celui de mes 30 ans qui file... déjà presque 2 ans que tes mots se cachent...

Écrit par : lameilleureamie | dimanche, 31 mai 2009

Y a pas grand chose ici qui sente pas la poussière et sur quoi j'ai envie de m'attarder.

Il en a coulé de l'eau sous les ponts c'est vrai. Les anciens mots c'est comme les anciens copains et on ne les reconnaît jamais tout à fait, quand on les a quittés trop longtemps. Ils ont changé bizarrement ou alors c'est qu'on a changé soi-même — j'en ai déjà parlé.

Ils me manquent pas à moi les mots, ces putains, ces mensonges, je suis bien content même d'en être enfin débarrassé. Plus besoin d'y réfléchir ! plus besoin de me griller la cervelle pendant des heures avant de choisir non sans dépit le moins éloigné de ce que je veux dire, de ce que je sens et ressens, de ce que je suis. Tous ces bavardages c'est jamais sorti de façon bien naturelle, ça pouvait pas vraiment être sincère.

Ce que ça m'a appris ces quelques mois à babiller c'est que plus jamais on m'y reprendra avec l'écrit. J'en dis déjà suffisamment des âneries à l'oral, en temps normal bien sûr et encore plus quand j'ai bu. On en entend aussi des âneries. On en lit. Le vrai seul moyen de pas mentir aux autres, de pas se tromper soi-même c'est encore de garder la bouche bien cousue.

Sur ces bonnes paroles, j'avais pas dit au revoir, alors voilà qui est fait.

Écrit par : Thomas Mossian | dimanche, 06 septembre 2009

Surprise de savoir que tes mots n'étaient pas spontanés et pas tout à fais d'avis avec ta devise de l'intégrité mais l'essentiel est bien que tu sois heureux et que tu aies parcouru du chemin même loin d'eux!
Take care.

Écrit par : lameilleureamie | dimanche, 06 septembre 2009

Et la tendresse bordel!

Écrit par : Dapsaëlle♥ | dimanche, 15 novembre 2009

Les commentaires sont fermés.