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mardi, 01 août 2006

quarante-et-un (où mènent toutes les routes)

De retour d’un rapide week end passé à la verte, entre soleil et nuages. Dire que cela ne m’a pas changé les idées serait mentir, mais je ne peux cependant me défaire d’une certaine désagréable impression, commune à chaque retour de vacances ou de virée, d’avoir bêtement tourné en rond sur les routes. D’avoir semé l’argent aux quatre vents, sans espoir de récolte. De m’être amusé, certes, mais pas plus qu’à Paris : à peine différemment. J’ai le sentiment d’être revenu au point de départ, les bagages aussi légers qu’à l’aller ; et à vrai dire, d’avoir quelque peu perdu mon temps... On se cherche un nouvel air, des expériences, des souvenirs, on attend des émerveillements, des apprentissages ou des rencontres ; on aimerait simplement rentrer un peu changé, amélioré. Et le dimanche soir, on reprend sa vie là où on l’avait laissée, on lui dit bonjour en ouvrant la porte de chez soi, une petite caresse sous le menton et on se remet à la nourrir comme on remplit la gamelle à son chat affamé.

Quel désert que ce Paris des mois d’été ! Sans vouloir faire le rabat-joie, je trouve cette période de vacances, dès la fin de juin et jusqu’aux premiers jours de septembre, complètement désolante. Mais plus encore, curieusement dérangeante : le fait que pendant toute une saison le pays entier, des commerçants aux entreprises, en passant par les élèves, les étudiants et leurs professeurs, le gouvernement, la télévision et même l’ensemble des médias, s’évanouisse dans une torpeur fainéante, me laisse au mieux songeur, au pire, quelque peu critique. C’est le calendrier lui-même qui semble faire une pause, le temps qui paraît s’arrêter sous les ardeurs du soleil ; mais détrompez-vous, le monde continue de tourner, et pas toujours très rond.

Et puis, les vacances sont aujourd’hui devenues (enfin, peut-être l’ont-elles toujours été, je ne sais pas) une sorte de convention sociale, de règle entendue, d’étiquette à laquelle il ne faut surtout pas déroger. Ne pas en prendre, c’est inévitablement passer pour un type bizarre, ou alors pauvre, ce qui est la même chose. Pourtant les congés, c’est un concept ultra-ciblé : on vise les travailleurs, d’une part, et les groupes, familles, couples, amis, d’autre part. Car que signifie prendre du repos quand on ne travaille qu’un jour sur deux, comme c’est mon cas, quand on est généralement libre de ne pas se lever le matin, et qu’on gère son temps comme on le désire ? Où est l’attrait de s’envoler loin d’une supposée routine avec une fille qu’on n’aime en fait que la nuit, sous sa couette ? Quant à partir en vacances avec des amis… Pour ma part, ce ne serait qu’opérer une translation bien inutile à nos excès parisiens, et aller faire à cinq cents ou mille kilomètres, et peut-être même en pire, ce que l’on fait déjà ici.

Il y a trois ans, j’avais pris le parti de m’organiser seul un grand tour de l’Irlande, avec voiture de location, réservations de chambres et circuit touristique programmés à l’avance, en laissant juste une touche d’improvisation : celle, sans doute, qui m’a fait oublier tous mes croquis dans un taxi, le dernier jour. A part ce petit incident, et le fait que j’ai ressenti du début jusqu’à la fin de mon séjour un lourd et cruel sentiment de solitude, j’ai passé près de deux semaines assez agréables, à faire ce que je voulais, quand je le voulais, à changer mes plans si le cœur m’en disait, et à boire des pintes avec des Irlandais ma foi forts festifs et accueillants. Du coup, cette année, je crois que je vais remettre le couvert, et aller voir ailleurs si j’y suis. Un programme du tonnerre. Constance est dans le Sud, chez des amis ; elle m’appelle de temps en temps et m’a même envoyé une carte postale, mais de l’ensemble, j’ai compris qu’on ne se verrait sans doute pas de l’été. Tant mieux, je nous trouvais de toute façon beaucoup trop proches : par exemple, je le confesse, le coup des clés m’a benoîtement fait flipper. Mes amis partent généralement en couple, mais l’un deux me propose de passer quelques jours dans leur maison de la côte basque (enfin, celle des parents) et je vais certainement accepter. En rentrant, détour par Nantes pour une visite éclair à ma délicieuse famille, et surtout à ma sœur. La charmante personne me prête sa voiture, et dès le 15 ou 16 août, je m’envole sur l’autoroute vers une destination inconnue, certainement après avoir franchi une frontière. Laquelle ? Seul l’avenir nous le dira - ainsi que les photos, notes et croquis, que j’ai bien l’intention de réaliser pour proposer à mon retour un compte-rendu personnel de mon périple.

Ah ! c’est beau de faire des plans sur la comète. Je doute que tous ces grands projets se réalisent comme je les ai décrits ; ce qu’il y a de sûr en revanche, c’est que pour le moment et jusqu’à vendredi au moins, je suis là, et bien là.

Commentaires

Ma dernière plage date de février à Oualidia, alors se déshydrater à Mtl ou partir sur l'Atlantique... La convention sociale, ça me dit bien finalement, même si zéro croissance personnelle.
Je ne cracherais pas dans le rosé. Nudge nudge.

Écrit par : Zaz à temps partiel | mardi, 01 août 2006

Ici a HK, pas de convention sociale... Resultat, on a le droit a 12 jours de conges par an. Je ne m'en plains pas, c'est mon choix, mais parfois je reve un instant de retrouver mes 5 semaines...
D'ailleurs ce ne tente pas l'Asie, toi qui veut etre depayse de Paris ? Bon, ok, par l'autoroute, ca fait un peu long ! ;-)

Écrit par : PF | mardi, 01 août 2006

Les vacances, c'est pas un concept, c'est surtout un besoin.
Pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi cher Thomas.
Il y a quelque chose qui change quand on revient de vacances. On s'amuse différemment de Paris.
Et puis tous les couples ne font pas la même chose, ni toutes les familles d'ailleurs.
C'est un peu trop cynique pour moi de dire ça..
Ou peut être suis je un peu trop idéaliste...

Écrit par : Soph | mardi, 01 août 2006

Vacances ça peut être synonyme de voyages, de découvertes d'horizons lointains... ou même, sans aller loin, de prendre le temps de vivre, de tout simplifier.... en ce moment c'est mon cas et ça change de Paris radicalement, je t'assure!

Ou alors il faudrait que tu sois amoureux...

Écrit par : Ana | mardi, 01 août 2006

Encore une fois, je ne dis pas que les vacances, c'est pour les cons. Mais moi qui n'ai pas d'horaire ou de couple fixe, je ne ressens pas vraiment le besoin de rompre des liens, de casser la routine. Know what I mean ?

Zaz : la prochaine plage, pas avant la dernière page. Oualidia ? Ohooo !

PF : certes, 12 jours par an ce n'est vraiment pas beaucoup ! Pour répondre à ta question, je rêve depuis toujours de découvrir le Japon, ça doit être un pays de cinglés. Les autres pays du Sud-Est ne me tentent pas trop, bizarrement. Le climat, peut-être. T'en as sans doute vu beaucoup, toi, des pays d'Asie ?

Soph : Bah hé, j'ai pas dit que tous les couples ou familles faisaient la même chose. J'aimerais pouvoir profiter des vacances comme tu le fais, une vraie rupture dans le travail avec la personne que l'on aime... Ouh là c'est presque trop pour moi ! Sale chanceuse ! ;)

Ana : t'inquiète, je le prends, le temps de vivre... Et c'est long, c'est long ! ;) Mais t'as raison : il me faudrait soit plein d'argent pour partir à l'autre bout du monde, soit tomber amoureux. Quel est le cas le plus probable ? :D

Écrit par : thomas | mardi, 01 août 2006

@ Thomas : oui, je comprends. Ben là je repars avec 3 copines célibataires pour une semaine de vacances entre filles, avant de rejoindre le docteur G. Les vacances avec les amis, c'est bien aussi!!

Écrit par : Soph | mardi, 01 août 2006

Je sais ce que je vais donner à faire à la stagiaire du mois d'août pour l'occuper : lui faire lire tes longues notes :-)

Écrit par : Poupée | mardi, 01 août 2006

Sophie, c'est fou, il est toujours en vacances ton docteur !
Poupée : t'as une stagiaire ? La classe ! Je serais ravi qu'elle lise mes notes !

Écrit par : thomas | mardi, 01 août 2006

La classe ? Tu parles .. On a strictement rien à lui donner (celle de juillet bullait déjà) !
Plus un encombrement qu'autre chose (oui, je suis méchante) :-)

Écrit par : Poupée | mardi, 01 août 2006

Le plaisir est justement là : revenir.
Personnellement j’aime Paris au mois d’août. La ville a un autre visage, plus lent, plus calme. On s’y promène différemment et on se laisse porter par sa douceur. Ne te manque-t-il pas une âme (ou plus) pour t’accompagner dans cette Paris désertée mais dévoilée ? N’est-ce pas cela qui fait que tu as ce regard-là sur elle ?
Les gens ne prennent pas des vacances par convention mais par besoin et surtout plaisir. Mais tu le sais. Tu as conscience que ta situation (ne travailler que tous les 2 jours, avoir la liberté de ton rythme) n’invite pas forcément à l’appel d’air. Malheureusement tout le monde n’y a pas accès (à ce sujet voir la note d’Arlequin http://arlequin.blogspirit.com/ « Vacances pour tous ? »). Je n’associe pour ma part pas la notion de bizarre au pauvre (?).
C’est le charme des projets, de la vie : l’inattendu. Tu n’es pas si amer sur l’évasion et termine tout de même sur « je remets le couvert » : une envie de revivre la solitude de ton Irlande. J'imagine ce que ça a dû te laisser de fort.
Je t’envie de pouvoir croquer... J’ai hâte de lire le compte-rendu de ton périple.

Au sujet d’un de tes commentaires : le plus probable est que tu partes à l’autre bout du monde sans un sou, non ?

Écrit par : Moon&Stars | mardi, 01 août 2006

Pour ma part j'adore surtout l'idée de partir en vacances; mais souvent une fois que j'y suis je me rends compte que ça ne répond pas vraiment à mes attentes, que tout cela est superficiel et éphémère; je ressens un sentiment étrange d'insatisfaction, de vacuité; et je suis presque heureuse de rentrer à la maison pour finir; lorsque ma clé tourne dans la serrure, que j'ouvre la porte, je ressens exactement le sentiment que tu as si bien décris; l'impression de me réenfiler ma vie comme un manteau; je me sens triste et encore plus vaine; c'est fou; je n'aurais pas su avant aujourd'hui mettre des mots là dessus; j'ai lu les tiens; tout est là; et une fois encore merveilleusement bien écrit;
J'aime particulièrement "...on reprend sa vie là où on l’avait laissée, on lui dit bonjour en ouvrant la porte de chez soi, une petite caresse sous le menton et on se remet à la nourrir comme on remplit la gamelle à son chat affamé."
carareglisse.unblog.fr

Écrit par : pouet | mardi, 01 août 2006

Poupée : facile pourtant de faire passer une tâche inutile pour super importante. Qu'est-ce que j'ai pu brasser du vent en entreprise moi !

Moon : d'abord merci pour tes commentaires toujours très détaillés. Pour l'âme (ou plus), je cherche, je cherche... Je voulais revenir sur l'association "pauvre / bizarre" et le lien que tu ajoutes. Je ne trouve pas bizarres les gens pauvres, rassure-toi, d'autant que je suis moi-même loin d'être "riche". C'est une pensée pour ceux qui n'ont pas les moyens de partir, alors qu'on y est presque obligé par ces "conventions sociales". Que vont-ils répondre si on les interroge ? Quant au périple, non, je ne suis pas si amer, tu l'as bien compris :) Enfin, l'autre bout du monde sans un sou ? Pas pour faire le touriste, alors, mais pour travailler, pourquoi pas ? Et toi, tu pars en vacances ?

Cara-pouet : merci pour tout ce que tu dis. Je pense en lisant ton commentaire que les vacances, c'est comme une relation amoureuse, un contrat de couple : "souvent une fois que j'y suis je me rends compte que ça ne répond pas vraiment à mes attentes, que tout cela est superficiel et éphémère; je ressens un sentiment étrange d'insatisfaction, de vacuité; et je suis presque heureuse de rentrer à la maison pour finir". Désolé que tu ne puisses laisser d'url mais, à tous : le lien vers Cara, Pepper Candy, se trouve dans les rollmops...

Écrit par : thomas | mardi, 01 août 2006

Thomas, je suis déjà partie (puisque j'aime le mois d'août à Paris, je ne m'en prive pas). Je repartirai sans doute, un jour, car j'ai des voyages plein la tête.
Et qui sait si d'ici quelques mois je ne plaquerai pas tout ce futile pour aller voir si je peux enfin servir à quelque chose avec juste des sourires pour salaire ?

Je sais que parfois nous associons des mots et qu'il ne faut pas forcément y regarder de trop près. J'avais compris que tu n'étais pas "riche" au sens pécunier du terme. En revanche, très riche autrement.

Je repense au mot "croquer" et décidément je l'adore. Il me renvoie à tout un tas de notions charnelles. Au croque-note aussi. L'attrait pour certains mots est parfois vraiment injustifiable. Je suis coupable, rien à faire.

Écrit par : Moon&Stars | mardi, 01 août 2006

@ Thomas : c'est fou ce que les vacances produisent comme effets sur les gens ... moi les départs et les retours m'angoissent ... Mais une fois que j'y suis je suis le plus heureux des hommes ...
Est ce à dire que nous n'aurons plus le bonheur de te lire ... ?????? Nooooooooooooooooon

Écrit par : Mister la fée - Chic type | mardi, 01 août 2006

@ Poupée et Thomas : alors c'est normal de s'ennuyer en stage ? même à ce point (brasser du vent est le terme parfaitement adapté!) ?
Le 26 aout je suis en vacances, et mes vacances consisteront à m'occuper plus que durant tout le stage !
Alors oui, chacun sa conception

Écrit par : éliiiiiiiiise, une stagiaire qui lit tes notes | mardi, 01 août 2006

Moon : Plaquer tout ce futile ? des sourires pour salaire ? (Le mot "croquer" me plaît beaucoup aussi, de par sa multitude de sens.) Quant à la richesse, merci ! parfois je le préférerais pécunière.

La Fée : oh, tu sais je ne suis pas encore parti. Et puis j'ai 53 brouillons de notes dans mon pécé, tu n'es pas près d'être tranquille ;) Et toi, d'ailleurs, les vacances, où et quand ? Parce que tu bosses, toi, pour de vrai, faut pas l'oublier !

Eliiiiiise : Ca dépend, moi j'ai fait des stages où je ne glandais rien (et on me refilait des trucs à faire, genre heureusement que t'es là... ben voyons), et d'autres où je faisais le même boulot que tout le monde, payé 10 fois moins cher. Et un beau jour, j'ai quitté le monde de l'entreprise, aaaaaaaaaaah...

Écrit par : thomas | mardi, 01 août 2006

On ne peut que te souhaiter de tomber amoureux bien sûr, cher Thomas...

Écrit par : Ana | mardi, 01 août 2006

L'esclavagisme des stagiaires, m'en parlez pas!
Etre souriante, bien sapée, dévouée, rester tard le soir....pour que dalle....
Je voudrais faire un grand feu avec ma responsable de formation, ma maître de stage, mon directeur de mémoire et la meuf des RH....RHHHHAAAAA

Écrit par : JulieCosette | mercredi, 02 août 2006

Ana : ouais ! j'aurais de superz histoires à raconter !

JulieCosette : oh mais tu es encore stagiaire ?! J'avais pas compris ça. C'est fou le nombre de stagiaires qui passent leur temps sur le net ! Vous foutez rien ma parole ! ;)

Écrit par : thomas | mercredi, 02 août 2006

Stagiaire au chômdu officiel dans un mois et demi, fauchée comme les blés, seule comme un chien et je me fais chier comme un hamster en cage. En plus, je porte si bien mon nom...

Écrit par : JulieCosette | mercredi, 02 août 2006

JulieCalimero : Pour avoir connu les deux, je peux te dire que le statut de chômeur est bien plus agréable que celui de stagiaire. Fais toi un blog nom de nom ! C'est facile, tu verras ; ça occupe, et puis on pourra enfin savoir si tu préfères le bleu ou le rose, le Pepsi ou le Coca, les Beatles ou les Stones. Les talons ou les baskets. La mer ou la montagne.

Écrit par : thomas | mercredi, 02 août 2006

Je préfère le bleu, le Coca et les Stones (d'ailleurs pas mal du tout ce petit concert....héhéhé). Les talons et la montagne. Voilà tu sais tout!

Écrit par : JulieCosette | mercredi, 02 août 2006

le bleu, les talons et la montagne ? Ah ben c'est la schtroumphette.

(oui alors, desfois, je ne commente pas la note de Thomas directement)(surtout quand je débarque)(on ne peut pas toujours lui dire que c'est de bien bonnes notes hein, il se la péterait)(bonjour Thomas)

Écrit par : Kir | mercredi, 02 août 2006

Thomas: mais quel cynisme! je te (me aussi) reconnais bien là! je ne te souhaitais pas de tomber amoureux pour cette raison-là!!

Écrit par : Ana | jeudi, 03 août 2006

je te suis a fond cet ete ... mais je fais ce que je peux niveau vacances ... 3 semaines par an, et 6 a deplacer !!! Cette annnee c'est merdique ... je me fais chier a marcher, a voir des trucs nuls, meme pas droles dans le trou du cul du loup ... allez j'ai qd meme appercu un ourson et sa mere au loin tres loin dans la clairiere ... ...

Écrit par : sblabla sans connection et jamais contente | jeudi, 03 août 2006

Tiens, une note de mec pas salarié. Ca sonne une cloche comme disent les anglo-saxons.
C'est vrai que quand on n'attend pas ses 3 semaines de vacances comme une bouée de sauvetage, on voit différemment le 15 août à Bormes-les-Mimosas ou Sable d'Or (près des dunes) Et quand le "pas salarié" vit sous des latitudes plaisantes, le phénomène est encore amplifié.

"une certaine désagréable impression, commune à chaque retour de vacances ou de virée, d’avoir bêtement tourné en rond sur les routes. D’avoir semé l’argent aux quatre vents, sans espoir de récolte." [...] "on aimerait simplement rentrer un peu changé, amélioré."
C'est un peu le problème d'avoir une âme et de vivre dans une époque qui ne valide que le corps et l'esprit, non ? Pour ceux qui ressentent un vide plus ou moins grand, virées estivales, romances sans paroles, ipods et blogs, forts plaisants au demeurant, auront du mal à combler vraiment.

Comment ça, mon approche est simpliste ?!! :-D

Écrit par : anne k | jeudi, 03 août 2006

JulieCosette : Tu viens de passer sans le savoir, et avec succès encore, la première étape du test "épousez Mossian". D'autres questions essentielles viendront par la suite.

Kir, bonjour Kir, tu sais que je connais toute ta vie maintenant ? Ahaaaa !

Ana : autant faire d'une pierre deux coup ! ;) :(

Sblab : l'ourson et sa mère ont dû se demander quel était ce curieux troupeau d'animaux sauvages en face d'eux... ;) Allez, faites chauffer l'asphalte, et la bise à Elvis !

Écrit par : thomas | jeudi, 03 août 2006

Anne K : Tiens, un commentaire de fille pas salariée ! Désolé, je ne t'avais pas vue venir. Ca me fait plaisir de voir qu'on a la même vision de l'estivale période...

Quant à ton analyse sociétale, aussi simpliste soit-elle, j'y adhère. Seulement, je ne suis pas sûr d'avoir une déjà une âme, mais je cherche, je cherche. Et toi ?

Au fait, si tu continues de citer Verlaine, on risque de s'entendre :)

Écrit par : thomas | jeudi, 03 août 2006

Déjà t'as décidé de partir en vacances c'est cool, et ne pas savoir où, c'est encore plus cool.. Un autre membre de la blogosphère part en vacances pas cool !

Écrit par : elsalou | jeudi, 03 août 2006

Qui cherche trouve, il paraît !

Écrit par : anne k | jeudi, 03 août 2006

Toute ma vie ? Allons bon ! T'as fait la connaissance de ma mère ou bien ?!

Écrit par : Kir | jeudi, 03 août 2006

Elsalou : ben et toi, tu pars pas en vacances ? Pour ma part, ce ne sera pas une longue absence, d'autant que je compte bien balancer une note ou deux depuis un zyber-koffee quelconque.

Anne K : si tout pouvait être aussi simple !

Kir : presque ! C'est violet, c'est orange et ça ne se déguste pas qu'au goûter !

Écrit par : thomas | jeudi, 03 août 2006

Oh alors j'suis tranquille... On y apprend pas *tant de choses* !

Écrit par : Kir | jeudi, 03 août 2006

Coucou ! olala je m absente quinze jours et voilà que tu regardes la télé et arrose des plantes ? !!!! bisous :-)

Écrit par : Brige, I'm back | jeudi, 03 août 2006

@ thomas : vacances ? kezaco ? je ne sais aps ce que c'est vraiment cette année ....
Une toute petite semaine en septembre ... pffff c'est loin ....
Ouai programmes ton ordi avec tout pleins de notes dedans pour quand tu seras pas là .. hein ....
@ bridge ; ah ben enfin de retour Interpol avait déjà mis ses plus fins limiers sur ta piste ...

Écrit par : Mister la fée - Chic type | jeudi, 03 août 2006

Thomas, je sais que tu ne m'en voudras pas de squatter ton blog et ton lectorat sur ce sujet. (Je te susurrerai du Verlaine en veux-tu en voilà, c'est promis !)

Pour ceux qui ne sont pas en vacances , voici quelques blogs libanais. Parlez-en. Diffusez les URL. Entre les feux de forêt et les reportages sur la vie au camping, ça passe un peu inaperçu à la télé... Les 2 premiers sont en français.

http://myownprivateblog.hautetfort.com/
http://pchrabieh.blogspot.com/
http://perpetualrefugee.blogspot.com/
http://beirutspring.blogspot.com/
http://www.angryarab.blogspot.com/

Écrit par : anne k | jeudi, 03 août 2006

Anne K : Merci à toi de venir apporter un peu de sérieux ici. Je n'ai malheureusement pas le temps ce soir, ni ne l'aurai sans doute demain avant de partir, pour visiter ces blogs en détail. Mais j'en connais certains, et les autres, je les ai rapidement survolés.

On est d'accord sur le fait que le conflit au Liban est de moins en moins représenté dans nos journaux traditionnels, signe de l'essoufflement de l'intérêt du public occidental. Et signe aussi, je le crains, de l'enlisement de la situation... Il n'est donc pas inutile de porter son attention sur ce qu'on peut trouver sur la toile.

Seulement, deux choses : je ne m'appelle pas Thomas pour rien, j'ai tendance à douter de tout. J'ai peu confiance en les médias, et suis assez sceptique sur la qualité informative des blogs et des sites en général. Je crois qu'il est nécessaire de rappeler qu'un blog n'apporte qu'un point de vue absolument subjectif sur un événement, même si ce point de vue est documenté, même (surtout !) s'il est présenté par un spécialiste, universitaire ou autre.

C'est pourquoi, et j'en viens à ma seconde remarque, il me paraît essentiel de tenter de trouver également des liens vers des sites israéliens, ou assimilés au point de vue israélien. Il faut mettre tous les partis dans la balance, écouter chacun d'entre eux. Voilà encore de bien belles paroles, puisque je n'ai rien à proposer, et encore une fois, pas le temps de chercher.

Pour ma part, je ne sais trop quelle position adopter, ni sur cette guerre, ni surtout sur l'opportunité de publier mes opinions... Disons peut-être, en deux mots, que la réaction d'Israël n'est pas illégitime, puisque le pays est en position d'agressé. Mais elle est abominablement disproportionnée, démesurée, irresponsable pour un pays si puissant...

Bon, c'est bien peu, je sais, c'est timide, ça ne se mouille pas trop hein. Mais je voudrais absolument éviter de dire trop de bêtises. Tourner sept fois sa langue, prendre du recul, s'évertuer à douter, notamment des évidences, de ce qu'on nous propose tout cuit, bien mettre en balance tous les partis, tous les points de vue, se mettre à la place des autres, de chacun : voià ce que je m'efforce de faire, toujours. Ce n'est jamais facile.

Merci, Anne K.

Écrit par : thomas | vendredi, 04 août 2006

@ Thomas Et Anne K : avoir un avis ne veut aps bnécéssairement dire le revendiquer ! Pour ma part, je fais partie de ceux qui en ont un et n'osent pas nécéssairement l'évoquer publiquement .... Mais bravo Anne K, je suis toujours admiratif de ceux qui des convictions et du cran ..

Écrit par : Mister la fée - Chic type | vendredi, 04 août 2006

Tout à fait d'accord avec toi, M. la Fée. En général, je me tais, même si je n'en pense pas moins. J'ai bien assez de mes désordres perso à m'occuper ! J'aime les blogs légers comme des bulles de champ et dans la vraie vie, moins y a de conflits, mieux je me sens.

Thomas, bien sûr qu'il ne faut pas lire les blogs comme des sources d'infos factuelles, bien sûr qu'un blog est orienté encore plus consciemment si son auteur est éduqué sur le sujet dont il traite. Bien sûr que qu'on écrit sous le coup de l'émotion quand on a peur pour ses parents, qu'on ne dort pas, qu'on est dans un état de tension permanente. D'ailleurs, en 2006, Anne Frank aurait sûrement un blog...

En fait, ce sont les préoccupations et le quotidien des Thomas libanais, des Fées iraquiennes, des Bridget bagdadi ("Je couche le premier soir ?"!) des Contessa afghanes en exil qui me collent chaque fois une grosse claque tellement l'effet miroir est puissant.

Ces jours-ci, la claque s'est transformé en gros pain dans la gueule et j'ai eu envie d'en parler. Thomas, désolée pour l'effet "chien dans un jeu de quilles" dans tes coms...

(PS : si qqn a des liens, je ne demande qu'à lire des Cé ou des Ron l'infirmier israéliens)

Écrit par : anne k | vendredi, 04 août 2006

Nantes, Nantes, Nantes... ma ville... où je ne suis pas retourné depuis plus d'un an..
Emmagasines les images de cette ville pour moi, même si on ne se connaît pas ;)

Bonnes vacances

Écrit par : Mélanie | samedi, 05 août 2006

Bonnes vacances ... assume la part de folie qui est en toi .... :-) cours vole reste ... profite.
Et a propos ?? Ta voisine ?!

Écrit par : sblaaaaaaaaaa | lundi, 07 août 2006

Je dois avouer q'une Cé israélienne ... lol ca serait drôle ...

Écrit par : Mister la fée - Chic type | lundi, 07 août 2006

Bon Thomas aussi est en quarantaine de blog ou quoi?

Écrit par : Ana | jeudi, 10 août 2006

@ Ana : oui aussi ... et nous du coup on est abandonés sans vous ...

Écrit par : Mister la fée | jeudi, 10 août 2006

Ana, il est bel & bien en vacances :-( et il nous manque (notamment parce qu'il nous fait languir quant à la suite de son histoire avec sa voisine)

Mister la fée, c'est exactement ça. On ressent un abandon. Paris au mois d'août OK mais la blogosphère au mois d'août :-(

Écrit par : Moon&Stars | vendredi, 11 août 2006

36 millions de messages avant moi (que je n'ai pas lus...) donc je risque forcément de dire une connerie. Disons que je partage ta vision de la "morne" période...

Écrit par : Martika | dimanche, 13 août 2006

Martika : merci de ton passage... ça va, tu n'as pas pris trop de risques ! ;) Et dis, tu ne laisses pas d'URL ?

Moon : Il y a effectivement une "suite et fin" à l'histoire de la voisine, mais plutôt décevante. Pas de note "spéciale Marieke" de prévue donc mais je vous dirai ce qui s'est passé !

Anne K : l'actualité du jour est plus encourageante...

Écrit par : thomas | dimanche, 13 août 2006

J'espère bien.
Je "sors" du film "Carnets de voyage" de Walter Salles & du coup je suis venue chez toi...
Je ne sais pas si tu l'as vu. Je l'ai trouvé magnifique.

Écrit par : Moon&Stars | dimanche, 13 août 2006

Partir, seul, en Irlande... Tu avais certainement envie de rencontrer des personnes d'une autre culture, de dessiner et écrire beaucoup... à ce moment-là.
Penses-tu que le fait d'avoir pris des notes durant ce voyage (ces notes perdues, délaissées dans un taxi...) te permettent de conserver un souvenir plus précis, plus émouvant ou autre ?

Si j'étais parisienne (-"Ah ! c'que j'aim' Paris!"), je pense que j'aimerais aussi le Paris du mois d'août...

Bises
Sophia-sofu

Écrit par : sofu | vendredi, 18 août 2006

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